Acteur français, Bernard Le Coq débute au cinéma dès l’âge de 17 ans dans Les grandes vacances (Girault, 1967) et poursuit avec des rôles plus importants, notamment dans Du soleil plein les yeux (Boisrond, 1970). Il tourne ensuite César et Rosalie (Sautet, 1972), Les feux de la chandeleur (Korber, 1972) et Les granges brûlées (Chapot, 1973). Toutefois, l’acteur va peu à peu être cantonné à des seconds rôles, comme dans C’est dur pour tout le monde (Gion, 1975) ou Chaussette surprise (Davy, 1978).
Comme les bons rôles se font rares au cinéma, Bernard Le Coq débute une carrière théâtrale au milieu des années 70 et commence également à être très actif à la télévision. Il enchaîne alors de très nombreux téléfilms. Sur grand écran, on le revoit dans Le toubib (Granier-Deferre, 1979), Pile ou face (Enrico, 1980), Trois hommes à abattre (Deray, 1980) et Jeans tonic (Patient, 1984).
Après un long passage à la télévision, il joue le frère de Van Gogh (Pialat, 1990) et obtient ainsi une nomination au César du meilleur second rôle masculin. Alternant désormais feuilletons populaires à la télévision et rôles secondaires, il est à l’affiche dans Les patriotes (Rochant, 1994), Mon homme (Blier, 1995), Capitaine Conan (Tavernier, 1996) et L’école de la chair (Jacquot, 1998). Il incarne ensuite un médecin pour Zabou Breitman dans Se souvenir des belles choses (2001) qui lui permet d’obtenir le César du meilleur acteur dans un second rôle.
Depuis, il a encore été remarquable dans La fleur du mal (Chabrol, 2002), La demoiselle d’honneur (Chabrol, 2003), Caché (Haneke, 2004) et Joyeux Noël (Carion, 2005). Bernard Le Coq reçoit une autre nomination aux César pour son interprétation de Jacques Chirac dans La conquête (Durringer, 2011), puis enchaîne avec Le capital (Costa-Gavras, 2012) et L’incroyable histoire du facteur Cheval (Tavernier, 2018).
Signalons enfin que le grand public le connaît surtout pour avoir joué dans la série Une famille formidable qui a duré de 1992 à 2018 dans laquelle il joue le rôle de Jacques Beaumont.
Filmographie de Bernard Le Coq
(Acteur, longs métrages)
- 1967 : Les Grandes vacances, de Jean Girault
- 1968 : Béru et ces dames, de Guy Lefranc
- 1968 : La Leçon particulière, de Michel Boisrond
- 1968 : Faites donc plaisir aux amis, de Francis Rigaud
- 1969 : La Honte de la famille, de Richard Balducci
- 1969 : Du soleil plein les yeux, de Michel Boisrond
- 1970 : La Liberté en croupe d’Édouard Molinaro
- 1971 : César et Rosalie, de Claude Sautet
- 1972 : Le Gang des otages d’Édouard Molinaro
- 1972 : Les Feux de la Chandeleur, de Serge Korber
- 1973 : Les Granges brûlées, de Jean Chapot
- 1973 : Le Concierge, de Jean Girault
- 1974 : Comme un pot de fraises, de Jean Aurel
- 1974 : Mariage, de Claude Lelouch
- 1975 : Vous ne l’emporterez pas au paradis, de François Dupont-Midi
- 1975 : C’est dur pour tout le monde, de Christian Gion
- 1975 : La Bulle, de Raphaël Rebibo
- 1976 : Le Diable dans la boîte, de Pierre Lary
- 1978 : Le Franc-tireur, de Maurice Failevic et Jean-Claude Carrière
- 1978 : Chaussette surprise, de Jean-François Davy
- 1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre
- 1979 : À nous deux, de Claude Lelouch
- 1980 : Pile ou face, deRobert Enrico
- 1980 : T’inquiète pas, ça se soigne, d’Eddy Matalon
- 1980 : Trois hommes à abattre, de Jacques Deray
- 1981 : Il faut tuer Birgitt Haas, de Laurent Heynemann
- 1981 : Un pasota con corbata, de Jesús Terrón
- 1982 : Tout le monde peut se tromper, de Jean Couturier
- 1984 : Jeans Tonic, de Michel Patient
- 1987 : Gros Cœurs, de Pierre Joassin
- 1988 : Thank you Satan, d’André Farwagi
- 1989 : Feu sur le candidat, d’Agnès Delarive
- 1991 : Van Gogh, de Maurice Pialat
- 1992 : Amok, de Joël Farges
- 1993 : Elles ne pensent qu’à ça…, de Charlotte Dubreuil
- 1994 : Les Patriotes, d’Éric Rochant
- 1995 : Arthur, de Félicie Dutertre et François Rabes
- 1995 : Mon homme, de Bertrand Blier
- 1995 : C’est jamais loin, d’Alain Centonze
- 1996 : Capitaine Conan, de Bertrand Tavernier
- 1997 : Jeunesse, de Noël Alpi
- 1997 : Le Clone, de Fabio Conversi
- 1997 : Bouge !, de Jérôme Cornuau
- 1998 : Le Nuage (La Nub) de Fernando Solanas : Eduardo
- 1998 : L’École de la chair, de Benoît Jacquot
- 1998 : Restons groupés, de Jean-Paul Salomé
- 1999 : La Taule, d’Alain Robak
- 2000 : Un ange, de Miguel Courtois
- 2001 : Se souvenir des belles choses, de Zabou Breitman
- 2001 : Féroce, de Gilles de Maistre
- 2002 : Au plus près du paradis, de Tonie Marshall
- 2002 : La Fleur du mal, de Claude Chabrol
- 2003 : La Demoiselle d’honneur, de Claude Chabrol
- 2004 : Pourquoi (pas) le Brésil, de Laetitia Masson
- 2004 : Caché, de Michael Haneke
- 2004 : La Boîte noire, de Richard Berry
- 2005 : Joyeux Noël, de Christian Carion
- 2005 : G.A.L., de Miguel Courtois
- 2005 : L’Année suivante, d’Isabelle Czajka
- 2005 : L’Occitanienne ou le Dernier Amour de Chateaubriand, de Jean Périssé
- 2007 : Vent mauvais, de Stéphane Allagnon
- 2008 : Marié(s) ou presque, de Franck Llopis
- 2009 : Rose et Noir, de Gérard Jugnot
- 2009 : La Grande Vie, d’Emmanuel Salinger
- 2009 : Streamfield, les carnets noirs, de Jean-Luc Miesch
- 2011 : La Conquête, de Xavier Durringer
- 2011 : Monsieur papa, de Kad Merad
- 2012 : Le Capital, de Costa-Gavras
- 2014 : La Fabuleuse Histoire de monsieur Riquet, de Jean Périssé
- 2017 : C’est beau la vie quand on y pense, de Gérard Jugnot
- 2017 : Daddy Cool, de Maxime Govare
- 2018 : J’ai perdu Albert, de Didier van Cauwelaert
- 2018 : Christ(off), de Pierre Dudan
- 2018 : L’Incroyable Histoire du facteur Cheval, de Nils Tavernier
- 2019 : Qui m’aime me suive !, de José Alcala
- 2019 : Riquet, le songe de Naurouze, de Jean Périssé
- 2022 : Adieu Paris d’Édouard Baer
- 2022 : L’Homme parfait de Xavier Durringer
- 2022 : Les Vieux Fourneaux 2 : Bons pour l’asile de Christophe Duthuron
- 2022 : Chœur de rockers d’Ida Techer et Luc Bricault
- 2024 : Fêlés de Christophe Duthuron