Note des spectateurs :

Paris 14h : Thor Love and Thunder, réalise le deuxième démarrage de la franchise et le 4e de l’année 2022, derrière Le monde des ténèbres, avec 3 112 spectateurs.

Largement mis en avant dans 27 cinémas en intramuros, Thor Love and Thunder est le blockbuster de la semaine. Le 4e épisode de la franchise Marvel, hors du collectif Avengers réalise une bonne entame, avec 3 112 spectateurs, soit une moyenne de 115 spectateurs par écran. Cela le classe en 2e position de la franchise derrière Le monde des ténèbres, sorti le 30 octobre 2013 (4 310 entrées). Love and Thunder se positionne donc devant le premier film réalisé par Branagh (2 979, 27 avril 2011) et surtout devant Ragnarok (2 895, 25 octobre 2017) du même auteur, Taika Waititi. Même si Ragnarok avait moins bien démarré en première séance, il avait sa carrière en tête de la trilogie initiale avec plus de 2 500 000 spectateurs.

Pour sa part Thor Love and Thunder pâtit d’une date de sortie postérieure à celle du marché américain et donc du piratage ainsi que de mauvaises critiques, comparé à Ragnarok.

La nuit du 12, deuxième après Thor Love and Thunder

En première séance parisienne, on apprécie que La nuit du 12 provoque un petit sursaut, avec 1 105 spectateurs dans 20 salles. Le thriller féministe de Dominik Moll devrait profiter d’un excellent bouche-à-oreille.

Ducobu Président ! est le quatrième volet d’une franchise vieille de 11 ans, mais son troisième épisode, sorti en 2020, juste avant la crise de la Covid et le grand confinement, était parvenu au meilleur score de la trilogie initiale, avec un total de 1 497 326 spectateurs. C’était pourtant à l’époque le démarrage le plus faible à Paris 14h, avec 704 nostalgiques. Ducobu Président ! dans ce contexte ne peut donc donner la couleur à Paris 14h, avec 575 spectateurs, soit 2 100 spectateurs en moins que Les vacances de Ducobu, champion sur cette première séance.

Woody Allen mis en difficulté par la vague #MeToo

Woody Allen n’a plus la cote. Longtemps repoussé en raison de la chasse aux sorcières virale dont le cinéaste est victime depuis 2017, Rifkin’s Festival est toutefois présenté dans 26 cinémas. Mais avec 551 spectateurs, l’auteur de Manhattan réalise son pire démarrage sur cette séance. Même September, en 1988, avait pu réunir 903 spectateurs. Plus récemment, empêché par la vague #MeToo, Wonderwheel avait au moins pu séduire 1 703 nostalgiques. Pour mémoire, 13 des films de Woody Allen ont réalisé plus de 2 000 spectateurs sur cette première séance, cinq en ont réalisé plus de 3 000. Scoop avait pour sa part battu le record du cinéaste avec 6 384 spectateurs.

En 5e place des nouveautés, Les nuits de Mashhad d’Ali Abbasi trouve un écho limité (536 spectateurs dans 20 cinémas). Cannes lui avait pourtant servi de bel écrin. Le premier film du cinéaste, Border, avait réalisé seulement 297 spectateurs, mais son circuit était plus limité (11 écrans).

Menteur, pire démarrage de Tarek Boudali

Très mauvais accueil parisien pour Menteur distribué par la major française Gaumont. Avec un score ahurissant de 300 spectateurs dans 14 salles (un signe). C’est évidemment le moins bon Paris 14h de Tarek Boudali derrière 30 jours Max et Super-Héros malgré lui. Ces deux films ont mal démarré, mais ont fini leur carrière respectivement  à 1 324 000  et 1 835 528 entrées sur l’ensemble de la France. Donc là encore, le démarrage parisien ne laisse rien augurer. Pour le réalisateur de Menteur, Olivier Baroux, c’est aussi le pire démarrage sur cette première séance, derrière Just a Gigolo (421) et On a marché sur Bangkok (513).

Jesus Lopez (31 entrées dans 2 salles) et To Kill the Beast (15 entrées dans 2 salles), sont en bas de classement pour ce mercredi 13 juillet.

Frédéric Mignard

Affiche de La nuit du 12 de Dominik Moll

© Haut et Court, Versus Production, Auvergne Rhône-Alpes Cinéma. Tous droits réservés. Photo : Fanny De Gouville – Design : Benjamin Seznec / Troïka