William Holden

Acteur
Les 21 heures de Munich, affiche du film de William A. Graham

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 17 avril 1918 à O'Fallon, Illinois (États-Unis)
  • Date de décès : 12 novembre 1981 à Santa Monica, Californie (États-Unis)
  • Crédit visuel : Affiche française originale 1977 - Distributeur Les Films Jaxcques Leitienne - Issu du Film Français Numéro 1669

Biographie

Note des spectateurs :

William Holden est une légende du cinéma américain, vu dans Boulevard du crépuscule, Le pont de la rivière Kwaï, La horde sauvage

Trois fois nommé aux Oscars, il obtient celui du meilleur acteur pour Stalag 17 de Billy Wilder, en 1957.

William Holden et les films culte de Wilder

Après des débuts à Broadway, William Holden est embauché à Hollywood. Dans les années 40, on le voit dans une trentaine de films signés Sam Wood, John Farrow, George Marshall, ou Lloyd Bacon. Le tournant arrive avec son interprétation aux côtés de Gloria Swanson dans le mythique Boulevard du crépuscule (1950) de Billy Wilder. Nommé à l’Oscar du meilleur acteur, il n’obtient pas la statuette mais la notoriété s’installe et il devient l’un des acteurs majeurs des années 1950-70. Il connaît alors plusieurs succès dont Comment l’esprit vient aux femmes (1950) de George Cukor, et Stalag 17 (1953) de Wilder, qui cette-fois-ci le mène à l’Oscar.

Fidèle au cinéaste, il tournera encore avec lui Sabrina (1954), une comédie dont il partage l’affiche avec Audrey Hepburn. Il collabore aussi avec Otto Preminger (La vierge sur le toit, 1953), Robert Wise (La tour des ambitieux, 1954), ou Henry King (La colline de l’adieu, 1955). Mais de la vingtaine de productions tournées au cours de la décennie, c’est Le pont de la rivière Kwaï (1957) de David Lean qui consolide sa notoriété. Il enchaîne avec le western Les cavaliers (1959) de John Ford, en covedette avec John Wayne.

De Peckinpah à Blake Edwards

William Holden continue à être une tête d’affiche dans les années 60 mais les films marquants sont plus rares, même si Richard Quine, Leo McCarey ou Edward Dmytryk mettent en avant son solide jeu dramatique. Mais Sam Peckinpah le place en tête de distribution dans La horde sauvage (1969) de Sam Peckinpah, western culte emblématique du Nouvel Hollywood. Par la suite, William Holden maintient son prestige dans une quinzaine de films. Il est bouleversant dans le drame Breezy (1973) de Clint Easwood, mais le grand public se déplace davantage pour La tour infernale (1974) de John Guillermin, où il campe le promoteur immobilier.

Son rôle de rédacteur chef dans Network : Main basse sur la télévision (1976) de Sidney Lumet lui permet d’être à nouveau nommé à l’Oscar du meilleur acteur. Et c’est en interprétant le scénariste-producteur de Fedora (1978) de Billy Wilder qu’il livre l’une de ses dernières grandes prestations, bouclant la boucle avec Sunset Boulevard. Il tourne encore six films, le dernier étant la comédie S.O.B. (1981) de Blake Edwards. Atteint de problèmes d’alcoolisme, William Holden s’éteint la même année.

Gérard Crespo

Filmographie de William Holden

Acteur, longs métrages
  • 1938 : Colonie Pénitentiaire (Prison Farm) de Louis King
  • 1939 : Million Dollar Legs de Nick Grinde et Edward Dmytryk
  • 1939 : L’Esclave aux mains d’or (Golden Boy) de Rouben Mamoulian
  • 1939 : En surveillance spéciale (Invisible Stripes) de Lloyd Bacon
  • 1940 : Une petite ville sans histoire (Our Town) de Sam Wood
  • 1940 : Those Were the Days! de Theodore Reed
  • 1940 : Arizona de Wesley Ruggles
  • 1941 : L’Escadrille des jeunes (I Wanted Wings) de Mitchell Leisen
  • 1941 : Texas de George Marshall
  • 1942 : L’escadre est au port (The Fleet’s In) de Victor Schertzinger
  • 1942 : André et les Fantômes (The Remarkable Andrew) de Stuart Heisler
  • 1942 : Meet the Stewarts d’Alfred E. Green
  • 1943 : Futures vedettes (Young and Willing) d’Edward H. Griffith
  • 1947 : Ils étaient quatre frères (Blaze of Noon) de John Farrow
  • 1947 : Le Fiancé de ma fiancée (Dear Ruth) de William D. Russell
  • 1947 : Hollywood en folie (Variety Girl) de George Marshall
  • 1948 : La Peine du talion (The Man from Colorado) de Henry Levin
  • 1948 : Rachel et l’Étranger (Rachel and the Stranger) de Norman Foster
  • 1948 : L’Amour sous les toits (Apartment for Peggy) de George Seaton
  • 1948 : La Fin d’un tueur (The Dark Past) de Rudolph Maté
  • 1949 : La Chevauchée de l’honneur (Streets of Laredo) de Leslie Fenton
  • 1949 : Miss Grain de sel (Miss Grant Takes Richmond) de Lloyd Bacon
  • 1949 : Le Démon du logis (Dear Wife) de Richard Haydn
  • 1950 : Les Cinq Gosses d’oncle Johnny (Father Is a Bachelor) d’Abby Berlin et Norman Foster
  • 1950 : Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) de Billy Wilder
  • 1950 : Midi, gare centrale (Union Station) de Rudolph Maté
  • 1950 : Comment l’esprit vient aux femmes (Born Yesterday) de George Cukor
  • 1951 : Les Amants de l’enfer (Force of Arms) de Michael Curtiz
  • 1951 : Duel sous la mer (Submarine Command) de John Farrow
  • 1952 : Vocation secrète (Boots Malone) de William Dieterle
  • 1952 : Le Cran d’arrêt (The Turning Point) de William Dieterle
  • 1953 : Stalag 17 de Billy Wilder
  • 1953 : La lune était bleue (The Moon Is Blue) d’Otto Preminger
  • 1953 : La Vierge sur le toit (Die Jungfrau auf dem Dach) d’Otto Preminger (version allemande de La Lune était bleue, 1953)
  • 1953 : Fort Bravo (Escape from Fort Bravo) de John Sturges
  • 1954 : L’Éternel féminin (Forever female) d’Irving Rapper
  • 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) de Robert Wise
  • 1954 : Sabrina de Billy Wilder
  • 1954 : Une fille de la province (The Country Girl) de George Seaton
  • 1954 : Les Ponts de Toko-Ri (The Bridges at Toko-Ri) de Mark Robson
  • 1955 : La Colline de l’adieu (Love Is a Many-Splendored Thing) d’Henry King
  • 1955 : Picnic de Joshua Logan
  • 1956 : Un magnifique salaud (The Proud and Profane) de George Seaton
  • 1956 : Je reviens de l’enfer (Toward the Unknown) de Mervyn LeRoy
  • 1957 : Le Pont de la rivière Kwaï (The Bridge on the River Kwai) de David Lean
  • 1958 : La Clef (The Key) de Carol Reed
  • 1959 : Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford
  • 1960 : Le Monde de Suzie Wong (The World of Suzie Wong) de Richard Quine
  • 1962 : Une histoire de Chine (Satan Never Sleeps) de Leo McCarey
  • 1962 : Trahison sur commande (The Counterfeit Traitor) de George Seaton
  • 1962 : Le Lion (The Lion) de Jack Cardiff
  • 1964 : Deux têtes folles (Paris When It Sizzles) de Richard Quine
  • 1964 : La Septième Aube (The Seventh Dawn) de Lewis Gilbert
  • 1966 : Alvarez Kelly de Edward Dmytryk
  • 1967 : Casino Royale de Val Guest, Kenneth Hughes, John Huston, Joseph McGrath et Robert Parrish
  • 1968 : La Brigade du diable (The Devil’s Brigade) d’Andrew V. McLaglen
  • 1969 : La Horde sauvage (The Wild Bunch) de Sam Peckinpah
  • 1969 : L’Arbre de Noël de Terence Young
  • 1971 : Deux Hommes dans l’Ouest (Wild Rovers) de Blake Edwards
  • 1971 : La Poursuite sauvage (The Revengers) de Daniel Mann
  • 1973 : Breezy de Clint Eastwood
  • 1974 : La Chasse sanglante (Open Season) de Peter Collinson
  • 1974 : La Tour infernale (The Towering Inferno) de Irwin Allen et John Guillermin
  • 1976 : Network : Main basse sur la télévision (Network) de Sidney Lumet
  • 1978 : Fedora de Billy Wilder
  • 1978 : Damien : La Malédiction 2 (Damien: Omen II) de Don Taylor
  • 1979 : Bons baisers d’Athènes (Escape to Athena) de George Cosmatos
  • 1979 : Ashanti de Richard Fleischer
  • 1980 : Le Jour de la fin du monde (When Time Ran Out…) de James Goldstone
  • 1980 : L’Enfant de la ville (The Earthling) de Peter Collinson
  • 1981 : S.O.B. de Blake Edwards

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Les 21 heures de Munich, affiche du film de William A. Graham

Bande-annonce de Fedora (VOstf)

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