Bernard Blier

Acteur
Affiche de Quai des orfèvres de Henri-Georges Clouzot

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 11 janvier 1916 à Buenos Aires (Argentine)
  • Date de décès : 29 mars 1989 à Saint-Cloud (France)

Biographie

Note des spectateurs :

Bernard Blier a imposé sa personnalité atypique au long d’une carrière d’un demi-siècle. Il a tourné avec Carné (Hôtel du Nord), Clouzot (Quai des Orfèvres), Lautner (Les Tontons flingueurs)… Il est le père du cinéaste Bertrand Blier, qui l’a dirigé dans Buffet froid.

« Oui, ma petite reine »

Formé au Conservatoire, où il suivit les cours de Louis Jouvet, Bernard Blier a eu une brillante carrière à la scène, de 1934 à 1983. Mais c’est surtout au cinéma qu’il a connu une grande popularité, de la fin des années 30 aux années 80.

Il débuta à l’écran en 1936. Si son physique tout de rondeur et sa calvitie naissante ne lui ont pas permis de jouer les jeunes premiers, il n’en fut pas moins remarqué dans le casting des jeunes acteurs d’Entrée des artistes (1938) de Marc Allégret, ou, la même année, en amoureux transi d’Arletty dans Hôtel du Nord de Marcel Carné, où son potentiel comique était déjà exploité (« Oui, ma petite reine »).

Le cinéma de l’Occupation le voua encore aux petits rôles mais pour de nombreux films. La seule année 1942 le vit apparaître dans huit longs métrages, ami de Fernand Gravey dans La Nuit fantastique de Marcel L’Herbier, jeune provincial dans Marie-Martine d’Albert Valentin  (« Tiens ta bougie… droite », lui assénait Saturnin Fabre), ou garçon d’hôtel dans Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara.

Dans l’après-guerre, le réalisateur Yves Allégret mit en avant un aspect plus sombre du personnage Blier, patron de bar dans Dédée d’Anvers (1947), et surtout mari veule de Simone Signoret dans Manèges (1949). Entre les deux films, Blier obtint son rôle le plus célèbre : celui du pianiste Martineau dans Quai des Orfèvres (1947) de Henri-Georges Clouzot, auprès de Jouvet et Suzy Delair.

« Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile… »

Vedette populaire des années 50, Bernard Blier fut tête d’affiche de plusieurs films, dont le meilleur reste L’École buissonnière (1949) de Jean-Paul Le Chanois, qui relatait, dans une vision romancée, les débuts de l’instituteur et pédagogue Célestin Freinet. Le réalisateur le dirigea aussi dans la comédie dramatique Sans laisser d’adresse (1950), ou il avait pour partenaire Danièle Delorme, et il lui confiera le rôle de Javert dans Les Misérables (1958), où il demeure, avec Bourvil, le seul intérêt de cette adaptation académique du roman de Hugo.

Blier fut excellent dans le méconnu La Maison Bonnadieu (1952) de Carlo Rim, avec Danielle Darrieux, et donna la réplique avec brio à Sacha Guitry dans Je l’ai été trois fois, la même année. Dans une abondante production pré-Nouvelle Vague, Blier est l’un des visages les plus familiers du cinéma français, professeur dans Avant le déluge (1953) d’André Cayatte, antiquaire dans Crime et châtiment (1956) de Georges Lampin, facteur dans Quand la femme s’en mêle (1957) d’Yves Allégret, secrétaire dans Les Grandes familles (1958) de Denys de La Patellière, ou avocat dans Marie-Octobre (1959) de Julien Duvivier.

Les années 60 consolidèrent son statut, et Blier fut l’un des interprètes des dialogues culte de Michel Audiard, aux côtés de Gabin dans Le Président de Henri Verneuil ou Le Cave se rebiffe de Gilles Grangier (1961), ou dans les comédies policières de Georges Lautner : « Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile… », sourcillait-il dans Les Tontons flingueurs (1963). Le même cinéaste le maintint dans ce registre avec Le Monocle noir (1961) et Les Barbouzes (1964).

Bernard Blier, s’il ne correspondait pas à l’archétype de l’acteur bankable, comme on dirait aujourd’hui, était indiscutablement ce « plus » sur l’affiche, juste derrière les noms de Belmondo et Ventura dans Cent mille dollars au soleil (1963) de Henri Verneuil, Louis de Funès dans Le Grand restaurant (1966) de Jacques Besnard, Jacques Brel dans Mon oncle Benjamin (1969) d’Edouard Molinaro, Annie Girardot dans Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! (1970) de Michel Audiard, Pierre Richard dans Le Grand blond avec une chaussure noire (1972) d’Yves Robert, Jean Yanne dans Les Chinois à Paris (1973), ou Patrick Dewaere dans Série noire (1979) d’Alain Corneau, qui lui valut une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle.

Bernard Blier : des studios français à Cinecittà

Père du réalisateur Bertrand Blier, il joua aussi dans deux de ses films, Calmos (1976) et Buffet froid (1979), où il formait un désopilant trio avec Gérard Depardieu et Jean Carmet.

Dans les années 80, il était toujours sur les tournages, émir dans Pétrole pétrole ! (1981) de Christian Gion, ministre dans Twist again à Moscou (1986) de Jean-Marie Poiré, ou gouverneur dans Les Possédés (1988) d’Andrzej Wajda.

Bernard Blier a aussi beaucoup tourné en Italie, capitaine dans La Grande guerre (1959) de Mario Monicelli, maréchal dans Le Bossu de Rome (1960) de Carlo Lizzani, colonel dans Les Guérilleros (1961) de Mario Camerini, syndicaliste dans Les Camarades (1963) de Mario Monicelli, pape dans L’Aigle de Florence (1963) de Riccardo Freda, avocat de la défense dans L’Étranger (1967) de Luchino Visconti, ingénieur dans Les Belles années (1984) de Luigi Comencini, major dans Le Fou de guerre (1986) de Dino Risi, ou prêtre dans Paganini (1987) de Klaus Kinski.

En 1987, Bernard Blier reçut le Donatello du meilleur acteur dans un second rôle avec Pourvu que ce soit une fille de Mario Monicelli. Un an plus tard, il apparaissait à la cérémonie des César, malade et très affaibli, à l’occasion du César d’honneur que lui remit Michel Serrault. La salle lui réserva une émouvante standing ovation.

Gérard Crespo

Filmographie de Bernard Blier

Acteur, longs métrages
  • 1936 : La Terre qui meurt de Jean Vallée
  • 1937 : Trois, six, neuf de Raymond Rouleau
  • 1937 : Le Messager de Raymond Rouleau
  • 1937 : Gribouille de Marc Allégret
  • 1937 : Double crime sur la ligne Maginot de Félix Gandéra
  • 1937 : La Dame de Malacca de Marc Allégret
  • 1937 : L’Habit vert de Roger Richebé
  • 1938 : Grisoub de Maurice de Canonge
  • 1938 : Altitude 3.200 de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein
  • 1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret
  • 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
  • 1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné
  • 1938 : Accord final d’Ignacy Rosenkranz
  • 1939 : Place de la Concorde de Carl Lamac
  • 1939 : Le jour se lève de Marcel Carné
  • 1939 : Quartier Latin de Pierre Colombier, Christian Chamborant et Alexander Esway
  • 1941 : L’Enfer des anges de Christian-Jaque
  • 1941 : La Nuit de décembre de Kurt Bernhardt
  • 1941 : L’Assassinat du père Noël de Christian-Jaque
  • 1941 : Premier Bal de Christian-Jaque
  • 1941 : Le pavillon brûle de Jacques de Baroncelli
  • 1942 : Caprices de Léo Joannon
  • 1942 : La Femme que j’ai le plus aimée de Robert Vernay
  • 1942 : La Symphonie fantastique de Christian-Jaque
  • 1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe
  • 1942 : Romance à trois de Roger Richebé
  • 1942 : La Nuit fantastique de Marcel L’Herbier
  • 1942 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara
  • 1943 : Marie-Martine de Albert Valentin
  • 1943 : Domino de Roger Richebé
  • 1943 : Je suis avec toi d’Henri Decoin
  • 1944 : Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret
  • 1945 : Carmen de Christian-Jaque
  • 1945 : Farandole d’André Zwobada
  • 1945 : Seul dans la nuit de Christian Stengel
  • 1946 : Monsieur Grégoire s’évade de Jacques Daniel-Norman
  • 1946 : Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois
  • 1947 : Le Café du Cadran de Jean Gehret
  • 1947 : Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot
  • 1948 : Dédée d’Anvers d’Yves Allégret
  • 1948 : D’homme à hommes de Christian-Jaque
  • 1948 : Les Casse-pieds de Jean Dréville
  • 1949 : L’École buissonnière de Jean-Paul Le Chanois
  • 1949 : Monseigneur de Roger Richebé
  • 1949 : Retour à la vie d’André Cayatte
  • 1950 : Manèges d’Yves Allégret
  • 1950 : La Souricière de Henri Calef
  • 1950 : Les Anciens de Saint-Loup de Georges Lampin
  • 1950 : L’Invité du mardi d de Jacques Deval
  • 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque (sketch Le Violon)
  • 1951 : Sans laisser d’adresse de Jean-Paul Le Chanois
  • 1951 : La Maison Bonnadieu de Carlo Rim
  • 1952 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois
  • 1952 : Je l’ai été trois fois de Sacha Guitry
  • 1953 : Suivez cet homme de Georges Lampin
  • 1954 : Avant le déluge d’André Cayatte
  • 1954 : Secrets d’alcôve de Jean Delannoy  (sketch Le Lit de la Pompadour)
  • 1954 : Scènes de ménage d’André Berthomieu
  • 1955 : Mère Courage (Mutter Courage und ihre Kinder) de Wolfgang Staudte
  • 1955 : Le Dossier noir d’André Cayatte
  • 1955 : Les Hussards d’Alex Joffé
  • 1955 : Prisonniers du mal (Prigioneri del male) de Mario Costa
  • 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin
  • 1957 : L’Homme à l’imperméable de Julien Duvivier
  • 1957 : Retour de manivelle de Denys de La Patellière
  • 1957 : Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret
  • 1958 : La Bonne Tisane d’Hervé Bromberger
  • 1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois
  • 1958 : La Chatte d’Henri Decoin
  • 1958 : L’École des cocottes de Jacqueline Audry
  • 1958 : En légitime défense d’André Berthomieu
  • 1958 : Sans famille d’André Michel
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière
  • 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara
  • 1959 : Archimède le clochard de Gilles Grangier
  • 1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier
  • 1959 : La Grande Guerre de Mario Monicelli
  • 1959 : Les Yeux de l’amour de Denys de La Patellière
  • 1960 : Le Secret du chevalier d’Éon de Jacqueline Audry
  • 1960 : Marche ou crève de Georges Lautner
  • 1960 : L’Ennemi dans l’ombre de Charles Gérard
  • 1960 : Le Bossu de Rome de Carlo Lizzani
  • 1960 : Chacun son alibi (Crimen) de Mario Camerini
  • 1961 : La Famille Fenouillard d’Yves Robert
  • 1961 : Arrêtez les tambours de Georges Lautner
  • 1961 : Le Président d’Henri Verneuil
  • 1961 : Vive Henri IV, vive l’amour de Claude Autant-Lara
  • 1961 : Le Monocle noir de Georges Lautner
  • 1961 : Le cave se rebiffe de Gilles Grangier
  • 1961 : Les Guérilleros (I briganti italiani) de Mario Camerini
  • 1962 : En plein cirage de Georges Lautner
  • 1962 : Les Petits Matins de Jacqueline Audry
  • 1962 : Le Septième Juré de Georges Lautner
  • 1963 : Mathias Sandorf de Georges Lampin
  • 1963 : Les Saintes Nitouches de Pierre Montazel
  • 1963 : L’Aigle de Florence (Il magnifico avventuriero) de Riccardo Freda
  • 1963 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière
  • 1963 : Germinal d’Yves Allégret
  • 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner
  • 1963 : Les Camarades (I compagni) de Mario Monicelli
  • 1964 : Haute Infidélité (Alta infedetà) de Mario Monicelli  (sketch Gens modernes)
  • 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas
  • 1964 : Cent mille dollars au soleil de Henri Verneuil
  • 1964 : La Chasse à l’homme d’Édouard Molinaro
  • 1964 : Le Cocu magnifique (Il magnifico cornuto) d’Antonio Pietrangeli
  • 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner
  • 1964 : La Chance et l’Amour de Bertrand Tavernier (sketch Une chance explosive)
  • 1965 : Casanova 70 de Mario Monicelli
  • 1965 : Quand passent les faisans d’Édouard Molinaro
  • 1965 : Les Bons Vivants de Gilles Grangier (sketch La Fermeture)
  • 1966 : Question d’honneur (Una questione d’onore) de Luigi Zampa
  • 1966 : Rapt à Damas (Delitto quasi perfetto) de Mario Camerini
  • 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard
  • 1966 : Duel dans le monde (Duello nel mondo) de Georges Combret et Luigi Scattini
  • 1966 : Comment séduire un play-boy en l’an 2000 (Bel Ami 2000 oder Wie verführt man einen Playboy?) de Michael Pfleghar
  • 1967 : Un idiot à Paris de Serge Korber
  • 1967 : Peau d’espion d’Édouard Molinaro
  • 1967 : Du mou dans la gâchette de Louis Grospierre
  • 1967 : Si j’étais un espion de Bertrand Blier
  • 1967 : L’Étranger (Lo straniero) de Luchino Visconti
  • 1967 : Le Fou du labo 4 de Jacques Besnard
  • 1968 : Caroline chérie de Denys de La Patellière
  • 1968 : Coplan sauve sa peau d’Yves Boisset
  • 1968 : La Limite du péché (Quarte parete) d’Adriano Bolzoni
  • 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard
  • 1968 : Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (Riusciranno i nostri eroi a ritrovare l’amico misteriosamente scomparso in Africa?) d’Ettore Scola
  • 1969 : Mon oncle Benjamin d’Édouard Molinaro
  • 1969 : Appelez-moi Mathilde de Pierre Mondy
  • 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! de Michel Audiard
  • 1970 : Le Distrait de Pierre Richard
  • 1971 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard
  • 1971 : Laisse aller… c’est une valse de Georges Lautner
  • 1971 : La Grosse Combine (Il furto e l’anima del commercio) de Bruno Corbucci
  • 1971 : Les Doigts croisés de Dick Clement
  • 1971 : Jo de Jean Girault
  • 1971 : Homo eroticus de Marco Vicario
  • 1972 : Le Tueur de Denys de La Patellière
  • 1972 : Boccace raconte (Boccaccio) de Bruno Corbucci
  • 1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne
  • 1972 : Elle cause plus… elle flingue de Michel Audiard
  • 1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire d’Yves Robert
  • 1973 : Moi y’en a vouloir des sous de Jean Yanne
  • 1973 : Je sais rien, mais je dirai tout de Pierre Richard
  • 1974 : Les Chinois à Paris de Jean Yanne
  • 1974 : La Main à couper d’Étienne Périer
  • 1974 : Par le sang des autres de Marc Simenon
  • 1974 : Citation directe (Processo per diretissima) de Lucio De Caro
  • 1974 : Le tapis hurle (Il piatto piange) de Paolo Nuzzi
  • 1974 : Bons baisers… à lundi de Michel Audiard
  • 1974 : C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule de Jacques Besnard
  • 1975 : Ce cher Victor de Robin Davis
  • 1975 : C’est dur pour tout le monde de Christian Gion
  • 1975 : Mes chers amis (Amici miei) de Mario Monicelli
  • 1975 : Le Faux-cul de Roger Hanin
  • 1976 : Calmos de Bertrand Blier
  • 1976 : Le Corps de mon ennemi d’Henri Verneuil
  • 1976 : Nuit d’or de Serge Moati
  • 1979 : Série noire d’Alain Corneau
  • 1979 : Buffet froid de Bertrand Blier
  • 1979 : Le Malade imaginaire (Il malato immaginario) de Tonino Cervi
  • 1980 : Eugenio (Voltati Eugenio) de Luigi Comencini
  • 1981 : Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion
  • 1981 : Passion d’amour (Passione d’amore) de Ettore Scola
  • 1981 : Il turno (Chacun son tour) de Tonino Cervi
  • 1981 : La Fuite en avant de Christian Zerbib
  • 1984 : Les Belles Années (Cuore) de Luigi Comencini
  • 1985 : Ça n’arrive qu’à moi de Francis Perrin
  • 1985 : Le Fou de guerre (Scemo di guerra) de Dino Risi
  • 1985 : La Double Vie de Mathias Pascal (Le due vita di Mattia Pascal) de Mario Monicelli
  • 1985 : Mes chers amis 3 (Amici Miei Atto III) de Nanni Loy
  • 1986 : Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli
  • 1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk
  • 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré
  • 1987 : Sotto il ristorante cinese de Bruno Bozzetto
  • 1987 : Une catin pour deux larrons (I picari) de Mario Monicelli
  • 1988 : Les Possédés de Andrzej Wajda
  • 1988 : Ada dans la jungle de Gérard Zingg
  • 1988 : Mangeclous de Moshé Mizrahi
  • 1988 : Les Deux Fanfarons (Una botta di vita) d’Enrico Oldoini
  • 1989 : Paganini de Klaus Kinski
  • 1989 : Migrations d’Aleksandar Petrović

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Affiche de Quai des orfèvres de Henri-Georges Clouzot

Bande-annonce de L'assassinat du père Noël

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Bande-annonce de Le Grand blond avec une chaussure noire

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