Actrice et productrice britannique, Barbara Steele débute comme modèle, avant d’obtenir un contrat d’actrice avec le studio Rank qui ne lui confie que des petits rôles. Elle tente alors sa chance à Hollywood avec Les rôdeurs de la plaine (Siegel, 1960), mais toutes ses scènes sont supprimées au montage.
Elle rompt son contrat américain et accepte par dépit de se rendre en Italie pour tourner un petit film d’horreur gothique intitulé Le masque du démon (Bava, 1960). Ce rôle marquera à jamais sa vie puisque le film connaît un succès international, faisant d’elle du jour au lendemain une diva de l’épouvante gothique.
Dans le même style, elle tourne aussi La Chambre des tortures (Corman, 1961), L’Effroyable secret du docteur Hichcock (Freda, 1962), Le Spectre du professeur Hichcock (Freda, 1963), Danse macabre (Margheriti, 1964), La Sorcière sanglante (Margheriti, 1964), Le Cimetière des morts-vivants (Pupillo, 1965), Les Amants d’outre-tombe (Caiano, 1965). Au milieu de cette production horrifique, elle est fière d’avoir participé à des films plus prestigieux comme Huit et demi (Fellini, 1963) et Les Désarrois de l’élève Törless (Schlondorff, 1966).
A la fin des années 60, elle abandonne un temps sa carrière pour se consacrer à sa vie de famille. Elle revient en 1974 dans 5 femmes à abattre (Demme, 1974) et enchaîne avec Frissons (Cronenberg, 1975). On peut apprécier Barbara Steele dans La petite (Malle, 1978), Piranhas (Dante, 1978).
A partir de 1979, Barbara Steele ne tourne qu’occasionnellement, avec des absences de plusieurs années entre chaque participation. On la retrouve avec plaisir dans Lost River (Gosling, 2014).
