Annie Girardot

Actrice
Mourir d'aimer, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Française
  • Date de naissance : 25 octobre 1931 à Paris (France)
  • Date de décès : 28 février 2011 à Paris (France)
  • Crédit visuel : © 1971 Cobra - Franco London Films / Illustrateur : Ferracci. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Annie Girardot qui avait débuté au Conservatoire et tourné avec Visconti, est devenue l’actrice française la plus populaire des années 70, dans des films de Cayatte ou de Broca, avant de connaître un cruel déclin à partir des années 80.

Annie Girardot : de la Comédie-Française au succès du box-office

Annie Girardot débute sur les planches à la Comédie-Française dans les années 50, mais souhaite s’orienter vers le cinéma. Elle joue des seconds rôles pour Gilles Grangier ou Léo Joannon, avant d’exploser dans Rocco et ses frères (1960) de Luchino Visconti.

Elle se partage dès lors entre la France et l’Italie. Vedette des années 60, elle est à l’affiche de La proie pour l’ombre (Astruc, 1961), Trois chambres à Manhattan (Carné, 1965), et connaît un grand succès avec deux films de Claude Lelouch, Vivre pour vivre (1967) et Un homme qui me plaît (1969).

Si elle tourne avec des cinéastes italiens importants au cours des années 60, comme Monicelli (Les camarades, 1963) ou Ferreri (Le mari de la femme à barbe, 1964), le public l’apprécie dans des films commerciaux signés de La Patellière, Vadim ou Robert Thomas.

Elle devient vraiment populaire avec les succès successifs des comédies Erotissimo (Pirès, 1969), et Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! (Audiard, 1970). Mais c’est son rôle de Gabrielle Russier dans le mélodrame judiciaire Mourir d’aimer (Cayatte, 1971) qui lui vaut son plus gros triomphe et fait d’elle l’actrice française la mieux cotée au box-office des années 70.

Plus dure sera la chute

Elle poursuit ainsi en tête d’affiche dans La mandarine (Molinaro, 1971), La vieille fille (Blanc, 1972), Traitement de choc (Jessua, 1972) ou encore Elle cause plus… elle flingue (Audiard, 1972). Désormais star à part entière, elle connaît la consécration avec Docteur Françoise Gailland (Bertuccelli, 1975) qui lui vaut le César de la meilleure actrice. Elle triomphe aussi dans des comédies populaires comme Tendre poulet (de Broca, 1977), La zizanie (Zidi, 1978) et On a volé la cuisse de Jupiter (de Broca, 1980). Elle incarne souvent les petites bonnes femmes sympathiques, gouailleuses et débrouillardes, jouant d’une familiarité avec le spectateur.

Mais la mécanique s’enraye et malgré des rôles intéressants, une série de mauvais films qui ne marchent pas la discréditent aux yeux des producteurs. Les années 80 marquent son déclin, accentué par des déboires artistiques et commerciaux à la scène. Son idylle avec le public s’interrompt au milieu des années 80 avec l’échec de Liste noire (Bonnot 1984), entièrement bâti sur sa popularité. Adieu blaireau (Decout, 1985) est son dernier film en tant que vedette.

Si Annie Girardot ne cesse de tourner, notamment chez Lelouch, elle ne retrouve plus de rôles à sa mesure, et cachetonne à la télévision. Elle obtient le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les misérables du XXe siècle (Lelouch, 1995) et La pianiste (Haneke, 2001), ce qui ne relance que partiellement sa carrière, puisqu’elle n’enchaîne qu’avec de petits emplois.

Au cours des dix dernières années de sa vie, elle retrouve le succès surtout au théâtre (Madame Marguerite), avant que la maladie d’Alzheimer ne l’empêche de remonter sur les planches et de revenir au cinéma.

Virgile Dumez

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Mourir d'aimer, l'affiche

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