Aldo Giuffrè

Acteur
Le bon, la brute et le truand, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Italien
  • Date de naissance : 10 avril 1924 à Naples (Italie)
  • Date de décès : 26 juin 2010 à Rome (Italie)
  • Crédit visuel : © 1966 Alberto Grimaldi Productions S.A. / Affiche : Jean Mascii © ADAGP Paris, 2020. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur italien, Aldo Giuffrè est né en 1924 à Naples, en Italie méridionale. Dès l’adolescence, le jeune homme est engagé à la radio en tant qu’annonceur, avant d’être embauché par la RAI de Rome. C’est notamment sa voix juvénile qui a annoncé à la radio italienne la fin de la Seconde Guerre mondiale. A la fin du conflit, il rentre à Naples et choisit de se lancer dans la comédie. Dès 1947, il monte sur scène dans sa ville natale et entame également une riche carrière cinématographique en 1948 pour plus d’une centaine de titres étalés jusqu’en 2004 lorsqu’il prend sa retraite.

Ainsi, on a pu apprécier son talent dans Naples millionnaire (Eduardo De Filippo, 1950), Gendarmes et voleurs (Mario Monicelli et Steno, 1951), Ces demoiselles du téléphone (Gianni Franciolini, 1955), Profession : magliari (Francesco Rosi, 1959). Durant les années 50, l’acteur est donc surtout spécialisé dans la comédie et donne souvent la réplique à la star Totò. Il continue dans la lignée comique avec Le roi des truands (Duilio Coletti, 1961), Hier, aujourd’hui et demain (Vittorio De Sica, 1963) où il donne la réplique à Sophia Loren.

Après plusieurs travaux pour la télévision et quelques comédies avec le duo Franco et Ciccio, il interprète un alcoolique dans le chef d’œuvre du western Le bon, la brute et le truand (Sergio Leone, 1966). Pourtant, seule la comédie semble avoir grâce à ses yeux et il enchaîne les œuvrettes dans ce domaine dont Les proxénètes (Enzo G. Castellari, 1972), 4 ‘zizis’ dans la marine (Mario Amendola, 1974), Ursula l’anti-gang (Fernando Di Leo, 1975). Il joue tout de même dans quelques films plus sérieux comme Les maîtres (Luigi Zampa, 1975).

Mais, la carrière cinéma d’Algo Giuffrè marque le pas dans les années 80 où il n’apparaît plus que sporadiquement et ceci jusqu’à sa retraite en 2004. Le comique décède en 2010 à l’âge de 86 ans d’une péritonite.

Virgile Dumez

Ils nous ont quittés en 2010

Filmographie (sélective) d’Aldo Giuffrè

Acteur, longs métrages
  • 1948 : Assunta Spina, de Mario Mattoli
  • 1950 : Totò Tarzan, de Mario Mattoli
  • 1951 : Filumena Marturano, d’Eduardo De Filippo
  • 1951 : Il padrone del vapore, de Mario Mattoli
  • 1951 : Gendarmes et Voleurs (Guardie e ladri), de Mario Monicelli et Steno
  • 1952 : La Fille du diable (La figlia del diavolo), de Primo Zeglio
  • 1956 : Nos plus belles années (I giorni più belli), de Mario Mattoli
  • 1960 : Les Plaisirs du samedi soir (I piaceri del sabato notte) de Daniele D’Anza
  • 1961 : Le Carabinier à cheval (Il carabiniere a cavallo) de Carlo Lizzani
  • 1961 : Le Roi des truands (Il re di Poggioreale), de Duilio Coletti
  • 1962 : Le Meilleur Ennemi (The Best of Enemies), de Guy Hamilton
  • 1962 : Deux de la légion (I due della legione straniera), de Lucio Fulci
  • 1962 : La Bataille de Naples (Le quattro giornate di Napoli), de Nanni Loy
  • 1963 : Hier, aujourd’hui et demain (Ieri, oggi, domani) de Vittorio De Sica
  • 1963 : Hercule, Samson et Ulysse (Ercole sfida Sansone), de Pietro Francisci
  • 1964 : Les Martiens ont douze mains (I marziani hanno dodici mani) de Castellano et Pipolo
  • 1966 : Les Combinards, de Juan Estelrich, Riccardo Pazzaglia et Jean-Claude Roy
  • 1966 : Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo), de Sergio Leone
  • 1967 : Fantômes à l’italienne (Questi fantasmi), de Renato Castellani
  • 1968 : Pas de diamants pour Ursula (I diamanti che nessuno voleva rubare) de Gino Mangini
  • 1969 : Échec à la reine (Scacco alla regina) de Pasquale Festa Campanile
  • 1970 : Tu peux ou tu peux pas ? (Con quale amore, con quanto amore) de Pasquale Festa Campanile
  • 1971 : Quand les femmes avaient une queue (Quando gli uomini armarono la clava e… con le donne fecero din don), de Bruno Corbucci
  • 1972 : Les Proxénètes (Ettore lo fusto) d’Enzo G. Castellari
  • 1974 : Dossier rose de la prostitution (Prostituzione) de Rino Di Silvestro
  • 1974 : Sesso in testa de Sergio Ammirata et Fernando Di Leo
  • 1975 : Ursula l’anti-gang (Colpo in canna) de Fernando Di Leo
  • 1975 : Les maîtres (Gente di rispetto) de Luigi Zampa
  • 1976 : L’Adolescente, de Alfonso Brescia
  • 1976 : Chi dice donna, dice donna de Tonino Cervi
  • 1984 : Mi manda Picone, de Nanni Loy
  • 1989 : Mortacci de Sergio Citti
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