Acteur, producteur et réalisateur américain, Val Kilmer est avant tout un comédien de théâtre qui connaît une ascension progressive au cinéma au cours des années 80. On le voit dans Top Secret (ZAZ, 1984), mais il est surtout repéré dans Top Gun (Scott, 1986) face à Tom Cruise. Il passe au vedettariat avec Willow (Howard, 1988), Kill Me Again (Dahl, 1989) et Les Doors (Stone, 1991), auxquels on peut ajouter Cœur de tonnerre (Apted, 1992).
S’il a encore un petit rôle dans True Romance (Scott, 1993), il va surtout se fourvoyer en interprétant Batman dans Batman Forever (Schumacher, 1995) où il n’est pas vraiment convaincant.
Dès lors, il enchaîne les choix malheureux et perd tout crédit auprès du grand public. Il est visible dans L’île du docteur Moreau (Frankenheimer, 1996), L’ombre et la proie (Hopkins, 1996) et Le saint (Noyce, 1997).
La suite est une lente descente aux enfers cinématographique. On le retrouve dans des œuvres indignes comme Planète rouge (Hoffman, 2000). Au milieu de films médiocres, on peut sauver Salton Sea (Caruso, 2002), Kiss Kiss Bang bang (Black, 2005), Déjà vu (Scott, 2006) et Bad Lieutenant : escale à la Nouvelle-Orléans (Herzog, 2009).
La chute inexorable continue dans les années 2010 avec un nombre conséquent de DTV où il apparaît bouffi. Même lorsqu’il tourne avec Francis Ford Coppola, cela donne Twixt (2011), soit le pire film du cinéaste.
Il passe à la réalisation en 2019 avec Cinema Twain, inédit chez nous.
On attend désormais son retour dans Top Gun : Maverick (Kosinski, 2020). Enfin la rédemption ?
En 2021, un documentaire lui est consacré : Val de Ting Poo et Leo Scott fait partie de la sélection officielle.