Acteur, écrivain, scénariste et réalisateur français, Richard Bohringer débute au théâtre à la fin des années 60. Dès le début des années 70, il apparaît dans quelques films au cinéma, dont L’Italien des roses (Matton, 1972) qui attire l’attention sur lui. Toutefois, sa carrière ne décolle pas vraiment à cette époque.
Après de multiples rôles secondaires, il explose avec Diva (Beineix, 1981). Il enchaîne alors les rôles importants dans J’ai épousé une ombre (Davis, 1982) et surtout L’addition (Amar, 1984) qui lui vaut un César du meilleur second rôle masculin en 1985. Il est encore formidable dans Péril en la demeure (Deville, 1985), Subway (Besson, 1985), Le pactole (Mocky, 1985) et Kamikaze (Grousset, 1986).
En 1987, il rencontre son plus beau succès personnel avec Le grand chemin (Hubert) qui lui vaut un César du meilleur acteur mérité et de devenir une star. Il continue à étonner dans Agent trouble (Mocky, 1987), Après la guerre (Hubert, 1989), La reine blanche (Hubert, 1990), Une époque formidable (Jugnot, 1991), L’accompagnatrice (Miller, 1992), Tango (Leconte, 1993), Le parfum d’Yvonne (Leconte, 1994) ou encore Le sourire (Miller, 1994).
S’il continue à tourner régulièrement, la plupart des œuvres demeurent confidentielles. On peut toutefois retenir dans le lot : Les caprices d’un fleuve (Giraudeau, 1996), Comme une bête (Schulmann, 1998), L’outremangeur (Binisti, 2003), et Le renard jaune (Mocky, 2013).
Devenu entre-temps romancier, il adapte lui-même au cinéma son œuvre : C’est beau une ville la nuit (2006). Notons enfin qu’il est le père de la comédienne Romane Bohringer.