Paul Rudd, acteur séducteur de la comédie américaine a traversé les décennies sans vieillir, trouvant sur le tard, en Ant-Man un vrai rôle international.
Acteur reconnu pour son physique charmeur, Paul Rudd tourne de nombreux longs métrages qui n’obtiennent pas le succès escompté dans les années 90 : Halloween 6 : la malédiction de Michael Myers, L’objet de mon affection, comédie romantique qui lui vaut son premier grand rôle, celui d’un homosexuel face à Jennifer Aniston folle de lui. Il trouve toutefois des seconds rôles dans des films culte : Romeo + Juliette de Baz Luhrmann ou Clueless d’Amy Heckerling.
Paul Rudd, 40 ans toujours anonyme
Il devra toutefois attendre sa rencontre avec le cinéaste Adam McKay puis Judd Apatow pour trouver un créneau qui lui permet d’échapper à étiquette d’acteur à minettes. Entre 2004 et 2013, il est de toutes les comédies à l’humour un potache pour plus de 25 ans comme 40 ans toujours puceau, Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy, Alerte à Miami : Reno 911, En cloque, mode d’emploi, Sans Sarah, rien ne va, Les grands frères, I Love You, Man, L’an 1 des débuts difficiles, 40 ans : mode d’emploi, Légendes vivantes...
Paul Rudd évolue alors dans un microcosme d’humour où l’on rencontre des comiques comme Leslie Mann, Jason Segel, Will Ferrell, Steve Carell, Elizabeth Banks, Jonah Hill, Jay Baruchel…
Ant-Man et une petite célébrité chez les grandes stars
Tout change pour lui quand il appréhende le cinéma via le prisme du blockbuster Marvel. Il remporte en 2013 la possibilité d’intégrer l’équipe des Avengers grâce à Ant-Man qui sort, avec un certain succès, en 2015. Cela sera pour lui le début d’un lissage total de son jeu, puisque désormais, acteur Disney à part entière, il doit fidélité au studio pour lequel il tournera dans Captain America: Civil War d’Anthony et Joe Russo, Ant-Man et la Guêpe, Avengers: Endgame de Anthony et Joe Russo… Toutes ses tentatives hors Disney Marvel, y compris sur Netflix (Mute de Duncan Jones), se solderont par des échecs.
Il aborde la nouvelle décennie avec la promesse d’un reboot à succès : SOS fantômes : l’héritage de Jason Reitman est toutefois repoussé d’un an en raison de la crise du coronavirus.
In fine, peu de rôles sérieux dans une carrière de divertissements légers
Malgré des dizaines de rôles au cinéma, Paul Rudd n’a jamais eu les faveurs des critiques et n’a reçu quasiment aucune nomination pour des prix quelconques. Son goût pour le divertissement facile l’a dévoyé des ambitions qu’il a pu avoir en 1999 dans L’œuvre de Dieu, la part du diable (The Cider House Rules) de Lasse Hallström ou : Prince of Texas de David Gordon Green (2013).