James Franco a connu un parcours singulier depuis la fin des années 90, passant avec aisance des emplois de jeune premier dans des blockbusters ou des films de genre à un statut d’interprète et réalisateur de cinéma indépendant.
De Spider-Man à Harvey Milk
Acteur, réalisateur et producteur américain, James Franco débute comme interprète au cinéma en 1999, dans College Attitude de Raja Gosnell. Son incarnation de James Dean dans le téléfilm Il était une fois James Dean lui vaut un premier Golden Globe. Mais c’est le personnage de Harry Osborn dans Spider-Man (2002), Spider-Man 2 (2004) et Spider-Man (2007) de Sam Raimi qui le rend vraiment célèbre.
Beau gosse et comédien charismatique, il devient tête d’affiche avec des productions comme Tristan et Yseult (2006) de Kevin Reynolds. En même temps, son talent s’affirme dans des seconds rôles avec Dans la vallée d’Elah (2007) de Paul Haggis ou Harvey Milk (2008) de Gus Van Sant. Mannequin pour Gucci en 2008, James Franco échappe à son image de gravure de mode en prenant des risques au cinéma.
James Franco, cinéaste indépendant
Il interprète avec talent un alpiniste victime d’un accident dans 127 heures (2010) de Danny Boyle, qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Il devient aussi un réalisateur indépendant prolifique à partir de 2005. Ses longs métrages en tant que cinéaste connaissent une audience limitée mais sont remarqués dans certains festivals comme Tandis que j’agonise (Un Certain Regard 2013) et Child of Gold (Mostra de Venise 2013). Et The Disaster Artist (2017) lui permet de gagner le Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie ou un film musical.
En tant que simple comédien, James Franco confirme son talent dans plusieurs longs métrages des années 2010. On peut citer le thriller Spring Breakers (2013) de Harmony Korine, le drame Palo Alto (2013) de Gian Coppola, le biopic Queen of the Desert (2015) de Werner Herzog, ou le western La ballade de Buster Scruggs (2018) des frères Coen.