Deux ans après le succès du premier film, Sam Raimi travaille sa formule et signe avec Spider-Man 2 l’un de ses meilleurs films. Rien de moins.
Synopsis : Écartelé entre son identité secrète de Spider-Man et sa vie d’étudiant, Peter Parker n’a pas réussi à garder celle qu’il aime, Mary Jane, qui est aujourd’hui comédienne et fréquente quelqu’un d’autre. Guidé par son seul sens du devoir, Peter vit désormais chacun de ses pouvoirs à la fois comme un don et comme une malédiction.
La Critique : Après l’évidence du récit initiatique propre à un premier opus, la difficulté d’y ajouter une suite est toute autre. Effectivement, le développement d’un personnage iconique à travers les années ainsi que la mise en avant de nouvelle problématiques représente une étape charnière dans l’assemblage d’une saga. C’est donc un sacré défi qui attendait Sam Raimi alors qu’il rempilait derrière la caméra pour la suite directe de son Spider Man sorti deux ans plus tôt.
Spider-Man 2 (titre simple, finalement retenu parmi tant d’autres) fait une fois de plus le pari de s’intéresser à ses personnages plutôt qu’a leurs pendants super-héroïques. En première ligne, Peter Parker (toujours campé par Tobey Maguire, présent, malgré de gros problèmes de dos) prend toujours plus d’épaisseur et doit affronter, avant tout ennemi, sa propre psyché au cours d’un éprouvant conflit intérieur. Une thématique efficace et ouvertement héritée de Superman 2 (Raimi lui même cite en référence explicite le film de Richard Lester).
Copyright 2004 Sony Pictures Entertainment Inc. All Rights Reserved. Copyright : Marvel Characters, inc.
Face à l’homme araignée, c’est une toute nouvelle menace qui se dresse en la personne du Docteur Octopus. Interprété par un Alfred Molina habité, le savant-fou aux bras mécaniques n’a aucun mal à faire oublier Willem Defoe, alias le Bouffon Vert du métrage précédent.
Spider-Man 2 : Un film de personnages
Mais revenons à la plus grande réussite de ce Spider-Man 2, ce qui le place facilement au dessus de la mêlée du cinéma Post Comics actuel : le développement de son héros et son ancrage dans le réel. En effet, relation humaines et amoureuses (Kirsten Dunst se montre toujours aussi convaincante en Mary Jane) seront le cœur des problématiques et le réalisateur n’hésitera à remiser pour un temps le costume du tisseur pour se concentrer sur Peter Parker, Reporter en plein doute affectif et démuni face à des responsabilités grandissantes, ni plus, ni moins.
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Des séquences d’actions toujours inégalées
Evidemment, l’action n’est pas en reste et saura rappeler au spectateur qu’il se trouve bien devant un blockbuster tenant ses promesses. Parmi les affrontements émaillant le métrage, citons la scène du métro aérien, toujours inégalée et citée à l’heure de remettre les pendules du MCU à l’heure.
Alors que personne ne l’avait vraiment vu venir, Sam Raimi à réussi avec Spider Man 2 le film de super-héros le plus proche du parfait équilibre entre divertissement et puissance émotionnelle. Probablement le plus grand film du genre, tout simplement.
Critique de Marvin Montes
Franchise : Spider-Man, tous les films
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