Acteur néo-zélandais, Clive Revill a débuté au théâtre au début des années 50, mais s’exile très rapidement à Londres où il continue à arpenter les scènes. Dès le milieu des années 50, il devient un pilier de la télévision britannique où il a fait l’essentiel de sa carrière. Au cinéma, on a pu le voir dans Bunny Lake a disparu (Preminger, 1965), Modesty Blaise (Losey, 1966), L’homme à la tête fêlée (Kershner, 1966), La griffe (Schaffner, 1967), Mandat d’arrêt (Thomas, 1968), Les souliers de Saint-Pierre (Anderson, 1968). Dans les années 70, on le retrouve à l’affiche de La vie privée de Sherlock Holmes (Wilder, 1970), Boulevard du rhum (Enrico, 1971), Avanti ! (Wilder, 1972), La Maison des damnés (Hough, 1973), Contre une poignée de diamants (Siegel, 1974) avec Michael Caine, Galileo (Losey, 1975).
Par la suite, l’essentiel de sa carrière est effectué à la télévision, mais il est également célèbre pour avoir été la voix de l’empereur dans L’empire contre-attaque (Kershner, 1980). Si l’on excepte quelques rares titres comme C.H.U.D. 2 (Irving, 1989), L’Opéra de Quat’Sous (Golan, 1989), L’âge de vivre (Medak, 1991), Sacré Robin des Bois (Brooks, 1993), Dracula mort et heureux de l’être (Brooks, 1995), Crime and Punishment (Golan, 2002) ou La reine d’Espagne (Trueba, 2016), on le revoit peu au cinéma. Clive Revill a tout de même tourné dans plus de 200 programmes au long d’une carrière prolifique de second rôle.