Within : Dans les murs – la critique du film (2017)

Epouvante-horreur | 1h28min
Note de la rédaction :
6/10
6
Within, l'affiche VOD

  • Réalisateur : Phil Claydon
  • Acteurs : Michael Vartan, Tom Wright, Erin Moriarty, Nadine Velazquez, Ronnie Gene Blevins
  • Date de sortie: 28 Août 2017
  • Nationalité : Américain
  • Titre original : Crawlspace / Within
  • Titres alternatifs : En el interior (Espagne) / Within - Presenze (Italie) / Morando com o Medo (Brésil)
  • Année de production : 2016
  • Scénariste(s) : Gary Dauberman
  • Directeur de la photographie : James Kniest
  • Compositeur : Benjamin Wallfisch
  • Société(s) de production : Alvarez Company, New Line Cinema, The Safran Company
  • Éditeur(s) vidéo : Warner Bros
  • Date de sortie vidéo : 28 août 2017 (uniquement en VOD et achat digital)
  • Box-office France / Paris-périphérie : -
  • Box-office nord-américain -
  • Budget : -
  • Rentabilité : -
  • Classification : -
  • Formats : 2.39 : 1 / Couleurs
  • Festivals et récompenses : -
  • Illustrateur / Création graphique : -
  • Crédits : Alvarez Company, New Line Cinema, The Safran Company
Note des spectateurs :

Malgré un début banal et un script bourré de clichés, Within : Dans les murs offre quelques bons frissons grâce à une réalisation bien maîtrisée et une certaine radicalité dans son dénouement.

Synopsis : Une famille emménage dans une maison en banlieue et va vite découvrir que ce lieu cache un lourd secret…

Le scénariste de la saga Annabelle aux commandes

Critique : Réalisateur britannique, Phil Claydon est surtout connu pour avoir tourné le film bis Lesbian Vampire Killers (2009) qui a acquis une petite réputation grâce à son exploitation vidéo. Toutefois, Claydon a mis du temps avant de rebondir. Pour cela, il s’est exilé à Hollywood où les studios sont toujours à la recherche de nouveaux talents. Avec Within : Dans les murs (2016), il adapte à l’écran un script de Gary Dauberman qui venait tout juste de signer le scénario d’Annabelle (Leonetti, 2014), avant d’écrire sa suite Annabelle 2 : la création du mal (Sandberg, 2017) et de réaliser Annabelle 3 : La maison du mal (2019). Dauberman est également célèbre pour avoir écrit La nonne (Hardy, 2018) et adapté Stephen King (le diptyque à succès Ça par Muschietti).

Très impliqué dans le renouveau de l’horreur surnaturelle, Dauberman semble d’abord se conformer au cahier des charges du film de maison hantée en évoquant des phénomènes étranges qui se déroulent dans la nouvelle demeure d’une petite famille. Cela commence même plutôt mal puisque Phil Claydon et son scénariste se contentent de recycler des clichés maintes fois vus. L’installation dans la maison, le voisinage légèrement inquiétant, et surtout les antagonismes entre le père, la belle-mère et l’adolescente en crise sont autant d’éléments qui précipitent le spectateur dans un pur produit télévisuel sans aucun intérêt.

Des clichés à la pelle, mais une bonne montée de tension

Certes, quelques éléments viennent alerter le spectateur sur la possibilité d’une présence maléfique, mais la montée de tension est quelque peu banale et attendue. Seul élément de satisfaction lors de cette première demi-heure poussive, le réalisateur parvient à bien gérer l’espace de la maison et propose une réalisation plutôt correcte.

Au fur et à mesure, Within : Dans les murs parvient à installer une ambiance angoissante, faite essentiellement du sentiment d’une présence à l’intérieur de la maison. Notre intérêt grandit lorsque l’on comprend que le surnaturel sera pour une fois évité et que les éléments les plus étranges finiront par avoir une explication rationnelle. Le film rejoint en cela le récent I See You (Randall, 2019) par son exploitation d’une présence inconnue au cœur même de l’habitat des protagonistes principaux.

Une fin radicale qui rachète une partie du film

Cette explication rationnelle n’empêche aucunement le film de bien exploiter la montée de la tension sur la dernière demi-heure. Mieux, le spectateur sera surpris par la radicalité de la fin du film, alors que tout laissait présager un aboutissement heureux. Les cinq dernières minutes poussent même le curseur de l’horreur assez loin en se transformant en œuvre implacable. Cela ne fait bien évidemment pas de Within : Dans les murs un incontournable du genre. Mais le long-métrage parvient finalement à s’extraire du tout-venant des récents films hollywoodiens en proposant un final sombre et pessimiste comme on les aime.

Si l’on peut clairement déplorer le manque de charisme général du casting (Michael Vartan ne sert à rien, Erin Moriarty est une jeune fille bien de son temps, sans grande personnalité), Phil Claydon arrive à compenser par une excellente gestion de l’espace, ainsi que des effets de frousse bien gérés. Il n’a pas recours aux jump scares et préfère tisser une ambiance générale angoissante à partir de l’obscurité et d’une potentielle présence hostile.

A découvrir en VOD

Sorti directement sur les plateformes de VOD en France, sans même être édité sur support physique, Within : Dans les murs est donc un petit spectacle recommandable afin d’alimenter une soirée bien au chaud, à l’abri de son foyer sécurisé.

Critique de Virgile Dumez

Voir le film en VOD

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