Paddington au Pérou : la critique du film (2025)

Comédie, Aventures | 1h43min
Note de la rédaction :
6/10
6
Paddington au Pérou, l'affiche

  • Réalisateur : Dougal Wilson
  • Acteurs : Antonio Banderas, Hugh Grant, Ben Whishaw, Julie Walters, Hayley Atwell, Olivia Colman, Imelda Staunton, Jim Broadbent, Emily Mortimer, Joel Fry, Nicholas Burns, Hugh Bonneville
  • Date de sortie: 05 Fév 2025
  • Année de production : 2024
  • Nationalité : Britannique, Américain, Français, Japonais
  • Titre original : Paddington in Peru
  • Titres alternatifs : Paddington i Peru (Suède) / Paddington: Aventura en la selva (Espagne) / Paddington na Amazónia (Portugal) / Paddington w Peru (Pologne) / Paddington in Perù (Italie) / Paddington Peruban (Hongrie) / Paddington seikkailee (Finlande) / Paddington: Uma Aventura na Floresta (Brésil)
  • Autres acteurs : Madeleine Harris, Samuel Joslin, Carla Tous, Sanjeev Bhaskar, Robbie Gee, Ben Miller, Jessica Hynes, Simon Farnaby, Ella Bruccoleri et Guillaume Gallienne (VF de Paddington)
  • Scénaristes : Mark Burton, Jon Foster, James Lamont, Paul King, Simon Farnaby
  • D'après l'oeuvre de : Michael Bond
  • Monteur : Úna Ní Dhonghaíle
  • Directeur de la photographie : Erik Wilson
  • Compositeur : Dario Marianelli
  • Chef costumier : Charlotte Walter
  • Chef décorateur : Andy Kelly
  • Ingénieur du son : Glennf Reemantle
  • Productrices : Rosie Alison, Claudia Roca Bravo
  • Producteurs exécutifs : Jeffrey Clifford, Ron Halpern, Paul King, Naoya Kinoshita, Dan MacRae, Anna Marsh, Rob Silva, Tim Wellspring
  • Sociétés de production : Marmelade Pictures, StudioCanal, Columbia Pictures, Stage 6 Films, Kinoshita Group
  • Distributeur : StudioCanal (France), Sony Pictures Releasing (USA)
  • Distributeur reprise :
  • Date de sortie reprise :
  • Editeur vidéo : StudioCanal
  • Date de sortie vidéo : -
  • Budget : 90 500 000 $
  • Box-office France / Paris-Périphérie :
  • Box-office nord-américain / monde :
  • Classification : Tous publics
  • Formats : 2.35 : 1 / Couleur (D-Cinema, 4K)/ Dolby Surround 7.1, Dolby Digital, Dolby Atmos
  • Festivals : -
  • Nominations : -
  • Récompenses : -
  • Illustrateur/Création graphique : © LA Tous droits réservés / All rights reserved
  • Crédits : © 2024 StudioCanal SAS. Tous droits réservés / All rights reserved
  • Attachée de presse : Isabelle Sauvanon
  • Tagline :
  • Franchise : 3ème volet de la franchise Paddington
Note des spectateurs :

Davantage centré sur l’aventure, Paddington au Pérou constitue un troisième volet sympathique aux péripéties de l’adorable petit ourson. Toutefois, on frise parfois l’excès de caricature et il serait temps de clore la franchise.

Synopsis : Alors que Paddington rend visite à sa tante Lucy bien-aimée, qui réside désormais à la Maison des ours retraités au Pérou, la famille Brown et notre ours préféré plongent dans un voyage inattendu et plein de mystères, à travers la forêt amazonienne et jusqu’aux sommets des montagnes du Machu Picchu.

Un troisième volet centré sur l’aventure

Critique : Et de trois pour l’ourson Paddington ! Après les cartons de Paddington (Paul King, 2014) et ses 267 millions de dollars générés dans le monde incluant 2,7 millions de Français et de Paddington 2 (Paul King, 2017) et ses 227 millions accumulés dont 1,8 million de nos compatriotes, il était évident que la franchise ne s’arrêterait pas en si bon chemin. Entre-temps, les deux premiers volets ont été diffusés à la télévision et ont même eu les honneurs d’une reprise en salles durant l’été 2024, suscitant à nouveau l’intérêt des plus jeunes générations qui n’ont jamais pu voir leur héros plantigrade sur grand écran. Pour répondre à cette demande, Paul King s’éclipse, conservant uniquement une place de producteur délégué, et laisse le champ libre à une nouvelle équipe de scénaristes et au réalisateur novice Dougal Wilson, surtout connu pour ses clips et ses publicités.

Paddington au Pérou, photo 1

© 2024 StudioCanal – Columbia Pictures – Stage 6 Films – Marmalade Films Ltd. / Photographie : Peter Mountain. Tous droits réservés.

Autre changement notable, l’actrice Sally Hawkins abandonne le rôle de Mary Brown, la mère de famille, laissant sa place à Emily Mortimer qui s’acquitte de la tâche avec bonheur. Pour le reste, le casting des deux autres films est intégralement reconduit, avec l’ajout notable d’un Antonio Banderas en mode surjeu dans le rôle du méchant de service et une Olivia Colman qui s’amuse beaucoup dans le rôle d’une bonne sœur facétieuse, mais qui cache bien ses véritables intentions. Tous les autres comédiens forcent le trait de la caricature, mais cela ne dérange pas vraiment dans le contexte d’une comédie d’aventures destinée aux plus petits.

A la poursuite de l’Eldorado

Après tout, ne visionnons-nous pas un film où les humains parlent avec des ours numériques sans que cela n’étonne personne ? Avec Paddington au Pérou, la saga perd le charme londonien qui embellissait les deux premiers volets, troquant ce décor pour celui plus exotique de l’Amérique du sud et de ses légendes. Ainsi, le petit ours part ici à la recherche de sa chère tante et se retrouve pris dans une chasse au trésor qui pourrait bien le mener à l’Eldorado.

Paddington au Pérou, photo 2

© 2024 StudioCanal – Columbia Pictures – Stage 6 Films – Marmalade Films Ltd. / Photographie : Peter Mountain. Tous droits réservés.

Si les gags burlesques sont encore nombreux puisque le petit ourson est toujours aussi maladroit, le film s’oriente tout de même davantage vers le film d’aventures, avec une descente de rapides sur un bateau fou, un atterrissage forcé en avion, l’escalade du Machu Picchu à pattes d’ours ou encore la découverte de passages secrets au cœur d’une montagne mystérieuse. Autant d’éléments qui permettent aux adultes accompagnants de ne pas trouver le temps long, même si le film manque parfois de rythme dans sa première partie.

De belles références cinématographiques dans un ensemble sympathique

Le novice Dougal Wilson connaît ses classiques du cinéma et il cite aussi bien des films populaires comme Les aventuriers de l’arche perdue (Steven Spielberg, 1981) que des grands classiques comme Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982), La mélodie du bonheur (Robert Wise, 1965) et Cadet d’eau douce (Buster Keaton et Charles Reisner, 1928) dont il reprend certains gags. Le résultat s’avère suffisamment bien fichu pour emporter la mise, ce qui est aidé par la présence de l’adorable ourson, toujours aussi mignon et qui fera fondre les spectateurs aux cœurs tendres.

Le métrage en profite pour vanter les valeurs familiales les plus pures sans tomber dans la mièvrerie, tout en alertant les mômes sur les dangers de l’avidité et de la prédation. Autant de valeurs positives à enseigner à nos chers bambins qui devraient bien s’amuser devant ce spectacle familial recommandable. Attention toutefois, Paddington au Pérou est assurément le volet le plus faible des trois. Or, la scène post-générique avec Hugh Grant suppose une nouvelle suite qui ne s’impose vraiment pas. Le box-office sera le juge de paix pour savoir si la franchise demeure une trilogie cohérente ou non.

Critique de Virgile Dumez

Les sorties de la semaine du 5 février 2025

La franchise Paddington

Paddington au Pérou, l'affiche

© 2024 StudioCanal – Columbia Pictures – Stage 6 Films – Marmalade Films Ltd. / Affiche : LA. Tous droits réservés.

Biographies +

Dougal Wilson, Antonio Banderas, Hugh Grant, Ben Whishaw, Julie Walters, Hayley Atwell, Olivia Colman, Imelda Staunton, Jim Broadbent, Emily Mortimer, Joel Fry, Nicholas Burns, Hugh Bonneville

Mots clés

Cinéma britannique, Comédie d’aventure, Les ours au cinéma, L’Amazonie au cinéma, L’Amérique du sud au cinéma, Films pour enfants avec des animaux qui parlent

 

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Paddington au Pérou, l'affiche

Bande-annonce de Paddington au Pérou (VF)

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