Acteur, réalisateur, producteur et scénariste italien, Valerio Mastandrea est né en 1972 à Rome. Le jeune homme aborde la vingtaine lorsqu’il devient un comédien de théâtre rapidement respecté. S’il adore la scène, le cinéma s’est imposé à lui au fil de multiples participations. Ainsi, il est visible dans Les voleurs de cinéma (Piero Natoli, 1994) et joue un rôle secondaire dans le succès Palerme-Milan aller simple (Claudio Fragasso, 1995). Toutefois, il acquiert une réelle popularité grâce à la comédie Devenir adulte (Davide Ferrario, 1997) qui remporte un gros succès en Italie et lui offre le Prix d’interprétation au Festival de Locarno. Dès cette époque, il enchaîne les tournages dans des œuvres qui ne parviennent pas jusqu’en France, tout en continuant à jouer sur scène.
En France, Valerio Mastandrea est surtout revu dans le thriller d’action Nid de guêpes (Florent-Emilio Siri, 2001), Gente di Roma (Ettore Scola, 2003), Le caïman (Nanni Moretti, 2006), Napoléon (et moi) (Paolo Virzi, 2006) ou encore Ciao Stefano (Gianni Zanasi, 2007) qu’il porte intégralement sur ses épaules.
Durant cette période, le comédien se fait aussi la main dans la réalisation grâce à un court métrage. Pourtant, il préfère encore jouer pour les autres. Il tourne dans la production hollywoodienne Nine (Rob Marshall, 2009), puis on le retrouve à l’affiche de films italiens formidables comme Piazza Fontana (Marco Tullio Giordana, 2012), Viva la libertà (Roberto Andò, 2013) ou dans le biopic sur Pasolini (Abel Ferrara, 2014). Il est excellent dans le film intimiste Fais de beaux rêves (Marco Bellocchio, 2016) où il donne la réplique à Bérénice Bejo.
Outre ses participations au revival de Diabolik ou au succès Il reste encore demain (Paola Cortellesi, 2023), l’acteur se lance aussi dans la réalisation de longs métrages de fiction. On lui doit les drames Ride (2018) et plus récemment Nonostante (2024).