Acteur, scénariste et réalisateur français, Niels Arestrup naît dans une famille modeste dont le père est originaire du Danemark. Il enchaîne les petits boulots avant de suivre l’enseignement théâtral de Tania Balachova. Il débute ainsi rapidement au théâtre qu’il ne quittera jamais vraiment. Il commence à tourner régulièrement pour le cinéma et la télévision au début des années 70. Niels Arestrup devient ainsi un second rôle régulier et apprécié.
Un second rôle apprécié
On le voit notamment dans Stavisky (Resnais, 1974), Je, tu, il, elle (Akerman, 1974), Si c’était à refaire (Lelouch, 1976), La dérobade (Duval, 1979) et La femme flic (Boisset, 1980).
Au début des années 80, on le retrouve au théâtre et de plus en plus fréquemment à la télévision. Niels Arestrup joue dans Le futur est femme (Ferreri, 1984), Signé Charlotte (Huppert, 1985), Diesel (Kramer, 1985), Les loups entre eux (Giovanni, 1985) et La rumba (Hanin, 1986). Il obtient un rôle majeur dans La tentation de Vénus (Szabo, 1991), puis Délit mineur (Girod, 1994). Toutefois, il consacre la décennie 90 au théâtre. Il est tour à tour comédien et directeur de certaines salles.
Un acteur majeur récompensé aux César
Au cinéma, il doit attendre le milieu des années 2000 pour enfin trouver des rôles à sa mesure. Désormais considéré comme un acteur de premier plan, il est formidable dans De battre mon cœur s’est arrêté (Audiard, 2005) qui lui vaut son premier César du meilleur second rôle masculin.
Il enchaîne alors avec Le scaphandre et le papillon (Schnabel, 2006), Un prophète (Audiard, 2009) qui lui vaut un nouveau César, mais aussi L’affaire Farewell (Carion, 2009), Elle s’appelait Sarah (Paquet-Brenner, 2010), Je n’ai rien oublié (Chiche, 2011) et Tu seras mon fils (Legrand, 2011).
Il tourne ensuite avec Spielberg pour Cheval de guerre (2011) et Tavernier pour Quai d’Orsay (2013) qui lui vaut un troisième César. Niels Arestrup devient la vedette à part entière de films comme Diplomatie (Schlondorff, 2014) et 96 heures (Schoendoerffer, 2014). Il est encore excellent dans Au revoir là-haut (Dupontel, 2017) et marque de son empreinte la première saison de la série télévisée Baron noir.
Il a également été le réalisateur du long-métrage Le candidat avec Yvan Attal en 2007.
Filmographie (réalisateur)
2007 : Le candidat