Réalisateur, scénariste et producteur français, Francis Girod s’oriente d’abord dans le journalisme, avant de se tourner vers le cinéma. Il devient assistant-réalisateur de Roger Vadim et de Jean-Pierre Mocky avant de se lancer dans la réalisation.
Il commence très fort avec Le trio infernal (1974) qui réunit Romy Schneider et Michel Piccoli dans un film à l’humour grinçant. Même topo pour René la canne (1977), autre modèle d’humour décalé. Il continue à faire tourner Piccoli dans L’état sauvage (1978) qui est son premier film à franchir la barre du million d’entrées.
Toutefois, il rencontre un franc triomphe en offrant à Romy Schneider le rôle de La banquière (1980) qui dépasse les deux millions d’entrées. Il obtient encore un bel écho en salles avec Le grand frère (1982) porté par Gérard Depardieu.
Il continue à bousculer les consciences et à s’offrir un vrai succès public avec Le bon plaisir (1983) qui se réfère directement à la situation personnelle du président François Mitterrand.
Par contre, il commence à décevoir avec le thriller sensuel Descente aux enfers (1986) qui, malgré son casting, ne parvient pas à totalement séduire. Il réunit quand même encore un million de spectateurs, mais le long-métrage marque la fin de la grande époque du cinéaste.
Ainsi, L’enfance de l’art (1988) est un bide sanglant, de même que son Lacenaire (1990), pourtant porté par Daniel Auteuil.
La suite est faite de longs-métrages ratés ou anodins, souvent caricaturaux comme Délit mineur (1994), Passage à l’acte (1996), Terminale (1998) ou Mauvais genres (2001). Il termine sa carrière à la télévision et sur grand écran avec Un ami parfait (2006).
Il meurt à l’âge de 62 ans des suites d’un malaise cardiaque.
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