Formé au Conservatoire, Michel Albertini a joué au cinéma, au théâtre et à la télévision, tout en ayant une activité d’homme de lettres, metteur en scène de théâtre et scénographe d’exposition. Sur scène, il a interprété Giraudoux, Shakespeare ou D’Annunzio, dirigé par les plus grands dont Jacques Mauclair, Laurent Terzieff et Rainer Werner Fassbinder.
Michel Albertini débute au grand écran en 1974, incarnant le fils de Michel Bouquet dans La main à couper d’Étienne Périer, et celui de Sophia Loren dans Verdict (1974), drame judiciaire d’André Cayatte. Le jeune homme est cependant moins sollicité qu’au théâtre. On le revoit en tireur dans I… comme Icare (1979) de Henri Verneuil.
Dans les années 80, il participe aux délires baroques d’Andrzej Zulawski avec La femme publique (1984) et L’amour braque (1985), tout en tenant des seconds rôles dans plusieurs longs métrages dont la comédie Sac de nœuds (1984) de Josiane Balasko et le polar L’union sacrée (1989) d’Alexandre Arcady.
La décennie suivante le voit privilégier écriture, théâtre et télévision. Mais il reste à l’affiche de quelques films, avocat dans Faux et usage de faux (1990) de Laurent Heynemann, chef du FLN dans Le vent de la Toussaint (1991) de Gilles Béhat, ou membre du prestigieux casting de Nelly et Monsieur Arnaud (1995) de Claude Sautet.
On le retrouve en ex-époux de Melanie Griffith dans Tempo (2003) de Eric Styles et, quinze ans plus tard, en commissaire de police dans Guy (2018) d’Alex Lutz.