Leslie Nielsen, acteur canadien né en 1926, n’a pas attendu le genre parodique qui fera de lui une légende hollywoodienne pour se faire connaître.
Dans les années 50, il varie les genres et se retrouve aussi bien dans le western (La vallée de la poudre), que le polar (L’otage du gang, La rançon), la science-fiction (Planète interdite, où il tient un rôle mémorable), et la comédie sexy (Le sexe opposé). Il sera de tous les genres, y compris le cinéma catastrophe (L’aventure du Poséidon, Cité en feu), et de toutes les séries B (La revanche des animaux, La machine à tuer, Le bal de l’horreur, Meurtres en direct)…
Leslie Nielsen : y a-t-il un homme pour nous faire marrer?
Dans les années 1980, après trente ans de loyaux services, il interprète un rôle culte dans Creepshow, de George A. Romero, celui d’un mari cocu cruel qui va infliger une mort terrible à son épouse et à son amant. Après quelques direct-to-vidéo de thrillers, il s’installe ensuite pour le reste de sa carrière dans la comédie potache ou absurde : Y a-t-il un flic pour sauver la reine/le président/Hollywood?, L’exorciste en folie, Surf ninjas, Dracula mort et heureux de l’être, Agent zéro zéro, Le détonateur, Scary Movie 5, Super-héros movie, Mr Magoo, 4 hommes et un balai… S’il est de toutes les conneries cinématographiques, ce n’est pas toujours avec succès (le désastreux Y a-t-il un flic pour sauver l’humanité?, avec Ophélie Winter), mais toujours avec sa générosité légendaire.
Ils nous ont quittés en 2010
© Brooks Films