Acteur et chanteur franco-marocain, Gérard Darmon découvre sa vocation vers l’âge de dix ans. Au sortir de l’adolescence, il décide de partir quatre mois dans un kibboutz en Israël. En 1972, il est recalé à l’entrée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique et se lance alors dans le café-théâtre.
Il est engagé pour quelques apparitions dans Les aventures de Rabbi Jacob (Oury, 1973) et Le faux-cul (Hanin, 1975). Toutefois, il doit attendre le début des années 80 pour obtenir des rôles plus conséquents dans Diva (Beineix, 1980), Le grand pardon (Arcady, 1982) et La Baraka (Valère, 1982).
Il marque davantage encore dans Les princes (Gatlif, 1983), Le grand carnaval (Arcady, 1983), On ne meurt que deux fois (Deray, 1985), Rue du départ (Gatlif, 1985), 37°2 le matin (Beineix, 1986), Le beauf (Amoureux, 1986). Gérard Darmon obtient le rôle principal de Preuve d’amour (Courtois, 1987), mais le film est un échec commercial.
Durant les années 90, on le retrouve dans Pour Sacha (Arcady, 1990), Tout ça pour ça (Lelouch, 1993), La lune et le téton (Luna, 1994). Il incarne alors le rôle culte du commissaire dans La cité de la peur (Berbérian, 1994) qui lui apporte une notoriété durable.
Durant les années 2000-2010, on le voit régulièrement à l’affiche de comédies dont 3 zéros (Onteniente, 2001), Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (Chabat, 2002), Le cœur des hommes 1 et 2 (Esposito, 2003-2007), Mariage mixte (Arcady, 2004), Low Cost (Barthélémy, 2011), Bis (Farrugia, 2015), Nous trois ou rien (Kheiron, 2015) et Tout le monde debout (Dubosc, 2018).
Notons que Gérard Darmon a régulièrement joué au théâtre et qu’il a également sorti trois albums de chansons dans le style des crooners américains des années 50 au cours des années 2000.