Acteur portugais, Cris Huerta a débuté sa riche carrière de second rôle en 1961. Il a tourné plus d’une centaine de films, souvent dans des emplois de méchant, lié à sa stature imposante et ses rondeurs. Ainsi, il a été beaucoup employé par les réalisateurs du bis italien, aussi bien dans des péplums que des westerns spaghettis. Il débute dans La fureur d’Hercule (Campogalliani, 1961), mais doit sa popularité à sa présence dans des films comme Django (Corbucci, 1966), Navajo Joe (Corbucci, 1966), Bandidos (Dallamano, 1967), Ciel de plomb (Petroni, 1968), La chevauchée vers l’Ouest (Tessari, 1969) et La colline des bottes (Camus, 1970).

On le retrouve ensuite à l’affiche des Pétroleuses (Christian-Jaque, 1971), Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau (Lupo, 1972), Le Blanc, le Jaune et le Noir (Corbucci, 1975), Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu (Pécas, 1980), Le roi ébahi (Uribe, 1991) et La cité des enfants perdus (Jeunet, Caro, 1995). Au cours des années 90, Cris Huerta a également beaucoup joué pour la télévision.

Cris Huerta est décédé en 2004 à l’âge de 69 ans.

Virgile Dumez

Filmographie sélective :

Acteur, longs métrages de cinéma :

• 1961 : Le Roi des rois (King of Kings) de Nicholas Ray
• 1963 : Les Sept Invincibles (Gli invincibili sette) d’Alberto De Martino
• 1964 : I due violenti de Primo Zeglio
• 1965 : Quatre Hommes à abattre (I quattro inesorabili), de Primo Zeglio
• 1966 : Sous la loi de Django (La grande notte di Ringo), de Mario Maffei
• 1966 : Le diabolique docteur Z (Miss Muerte) de Jesús Franco
• 1966 : Django, de Sergio Corbucci
• 1966 : Sept Écossais du Texas (7 pistole per i MacGregor), de Franco Giraldi
• 1966 : Navajo Joe, de Sergio Corbucci
• 1967 : Deux Croix pour un implacable (Due croci a Danger Pass), de Rafael Romero Marchent
• 1967 : Bandidos, de Massimo Dallamano
• 1968 : Un par un… sans pitié (Uno a uno, sin piedad), de Rafael Romero Marchent
• 1968 : Ciel de plomb (…e per tetto un cielo di stelle), de Giulio Petroni
• 1969 : Une corde, un Colt… (Cimitero senza croci), de Robert Hossein
• 1969 : Mort ou vif… de préférence mort / La chevauchée vers l’Ouest (Vivi o preferibilmente morti), de Duccio Tessari
• 1970 : Et Sabata les tua tous (Un par de asesinos), de Rafael Romero Marchent
• 1970 : Le Colt du révérend (Reverendo Colt), de León Klimovsky
• 1970 : Arriva Sabata!… , de Tulio Demicheli
• 1971 : Quatre Salopards pour Garringo (Un colt por cuatro cirios), d’Ignacio F. Iquino
• 1971 : Allons tuer Sartana (Vamos a matar Sartana), de George Martin et Mario Pinzauti
• 1971 : Les Pétroleuses de Christian-Jaque et Guy Casaril
• 1972 : On l’appelle Spirito Santo (Uomo avvisato mezzo ammazzato… parola di Spirito Santo), de Giuliano Carnimeo
• 1972 : Mon cheval, mon colt, ta veuve (Tu fosa será la exacta… amigo), de Juan Bosch Palau
• 1972 : Fabuleux Trinita (Los fabulosos de Trinidad), d’Ignacio F. Iquino
• 1972 : Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau (Amico, stammi lontano almeno un palmo), de Michele Lupo
• 1973 : Lo chiamavano Tresette… giocava sempre col morto, de Giuliano Carnimeo
• 1973 : Fuori uno sotto un altro, arriva il Passatore de Giuliano Carnimeo
• 1973 : Storia di karatè, pugni e fagioli, de Tonino Ricci
• 1973 : Les rangers défient les karatékas (Tutti per uno botte per tutti), de Bruno Corbucci
• 1973 : …e così divennero i 3 supermen del West, de Italo Martinenghi
• 1974 : Di Tresette ce n’è uno, tutti gli altri son nessuno, de Giuliano Carnimeo
• 1974 : La Secrétaire (Cebo para una adolescente) de Francisco Lara Polop
• 1975 : Le Blanc, le Jaune et le Noir (Il bianco, il giallo, il nero), de Sergio Corbucci
• 1979 : Rocky Carambola, de Javier Aguirre
• 1980 : Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu de Max Pécas
• 1984 : Rage (Rage: Fuoco incrociato) de Tonino Ricci
• 1987 : Une catin pour deux larrons (I picari), de Mario Monicelli
• 1988 : Le hurlement du diable (El aullido del diablo) de Paul Naschy
• 1991 : Le roi ébahi (El rey pasmado) de Imanol Uribe
• 1995 : La cité des enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro