Bill Murray s’est illustré dans des registres divers et a trouvé ses meilleurs rôles avec Harold Ramis, Tim Burton, Sofia Coppola, Wes Anderson et Jim Jarmusch.
De l’humoriste à l’interprète de Wes Anderson
Acteur américain, Bill Murray débute dans les années 70 en tant qu’humoriste au cabaret, à la radio et à la télévision. Il aborde le cinéma en 1976 avec Next Stop, Greenwich Village de Paul Mazursky. Suivent plusieurs seconds rôles dont celui du colocataire de Dustin Hoffman dans Tootsie (1982) de Sydney Pollack. Bill Murray connaît alors un triomphe avec la comédie fantastique SOS Fantômes (1984) d’Ivan Reitman, qui fait de lui un comique populaire de l’écran. Il enchaîne avec des films qui exploitent le filon, à savoir Fantômes en fête (1988) de Richard Donner et SOS Fantômes 2 (1989) d’Ivan Reitman.
Bill Murray trouve un autre rôle à sa mesure dans le film culte Un jour sans fin (1993) de Harold Ramis. La même année, il joue dans un registre plus grave avec le polar Mad Dog and Glory de John McNaughton, dont il partage l’affiche avec Robert De Niro et Uma Thurman. Mais c’est dans la comédie qu’il s’affirme le plus souvent : il est désopilant en « Bunny » Breckinridge dans Ed Wood (1994) de Tim Burton, et obtient le prix du meilleur acteur dans un second rôle aux Independent Spirit Awards pour sa composition d’industriel dépressif dans Rushmore (1999) de Wes Anderson.
Bill Murray, acteur culte de Sofia Coppola et Jarmusch
Ce cinéaste le dirigera également dans La famille Tenenbaum (2001), La vie aquatique (2004), À bord du Darjeeling Limited (2007), Moonrise Kingdom (2012) et The Grand Budapest Hotel (2014). Bill Murray montre l’étendue de de ses capacités dramatiques dans Lost in Translation (2003) de Sofia Coppola qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur et diverses récompenses dont un BAFTA et un Golden Globe. Il entame aussi une collaboration avec Jim Jarmusch qui le dirige dans Coffee and Cigarettes (2003) et Broken Flowers (2005).
Parmi ses autres films, on peut citer Broadway, 39e rue (1999) de Tim Robbins, Le grand jour (2009) d’Aaron Schneider, et Week-end royal (2013) de Roger Mitchell. On le retrouve dans The Dead Don’t Die (2019) de Jarmusch, On the Rocks (2020) de Sofia Coppola et The French Dispatch (2021) de Wes Anderson.