Acteur français, André Dussollier se lance dans la comédie et obtient un premier prix du Conservatoire, ce qui lui ouvre les portes de la Comédie-Française dont il devient sociétaire en 1972. François Truffaut le voit sur les planches et lui offre un rôle important dans Une belle fille comme moi (1972).
C’est le début d’une longue carrière au cinéma dans des films assez confidentiels et pointus comme Perceval le Gallois (Rohmer, 1978), Extérieur nuit (Bral, 1980), Le beau mariage (Rohmer, 1982), La vie est un roman (Resnais, 1983), L’amour à mort (Resnais, 1984).
A partir du triomphe de Trois hommes et un couffin (Serreau, 1985), il ne cesse d’alterner cinéma populaire et d’auteur. On le revoit notamment dans Mélo (Resnais, 1986), Fréquence meurtre (Rappeneau, 1988), Un cœur en hiver (Sautet, 1992), Le colonel Chabert (Angelo, 1994), mais c’est surtout le succès obtenu par On connaît la chanson (Resnais, 1998), pour lequel il obtient le César du meilleur acteur, qui lui permet d’accéder enfin au statut de valeur sûre du cinéma français.
Dès lors, il enchaîne les prestations avec une belle régularité. On peut admirer son art dans La chambre des officiers (Dupeyron, 2001), Tanguy (Chatiliez, 2001), 36 quai des orfèvres (Marchal, 2004), Mon petit doigt m’a dit… (Thomas, 2005), Lemming (Moll, 2005), Ne le dis à personne (Canet, 2006), Cortex (Bouhkrief, 2008), Diplomatie (Schlöndorff, 2014), 21 nuits avec Pattie (Larrieu, 2015), Chez nous (Belvaux, 2017), ainsi que dans tous les films d’Alain Resnais.
Photos © Sylvie Lancrenon – Illustration Le Cercle Noir pour Silenzio, Tous droits réservés / All rights reserved