Note des spectateurs :

Paris 14h : Bullet Train avec Brad Pitt est un numéro 1 encore sans envergure, en cette journée de canicule.

Réalisateur de blockbusters d’action calibrés David Leitch trouve avec Bullet Train le 3e démarrage de sa carrière (1 650 spectateurs, 28 salles), derrière Deadpool 2 (3 558) et Fast and Furious: Hobbs and Shaw. Ce n’est pas extraordinaire au vu de la promotion, Brad Pitt étant venu lui-même faire son show à Paris. Le problème de ce mercredi 3 août, est évidemment climatique. Une vraie journée de canicule s’abat sur la capitale, de celles qui n’ont pas été très bonnes pour la fréquentation en cet été de tous les records de chaleur. Au moins pour le cinéaste, le résultat est supérieur à celui d’Atomic Blonde qui était sorti en 2017 à la mi-août.

Les distributeurs sont historiquement peu à l’aise avec la première semaine d’août. Cette période, à laquelle on ajoute la crise du cinéma post-covid, n’échappe pas à la règle, avec seulement 6 autres nouveautés. Dans l’ombre du blockbuster américain, Marina Fois dans L’année du requin a essayé de se faire une entame correcte dans 24 cinémas, mais sa nouvelle comédie a besoin de plus de notoriété auprès du grand public. Seulement 617 spectateurs ont vu ce nouveau long des frères Boukherma. C’est à peine mieux que leur précédent opus, Teddy, qui avait été tué par la crise de la covid-19 (413 entrées à 14h Paris-périphérie, cumul France de 35 000 entrées en fin de carrière).

En troisième position Les promesses d’Hasan est le meilleur Paris-14h du réalisateur Semih Kaplanoglu avec 128 spectateurs dans 9 cinémas. Une sortie courageuse.

Affiche de Bullet Train, avec Brad Pitt

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