Note des spectateurs :

Premier jour France : Bullet Train est un TGV au départ avec 106 026 entrées dans 786 salles, malgré une interdiction aux moins de 12 ans.

En dépit d’une promo monstre pour la venue de Brad Pitt, le démarrage Paris 14h de Bullet Train n’avait pas brillé. Mais les 31 044 entrées en avant-première France y avait joué pour beaucoup. A l’issue de la journée du 3 août, le blockbuster musclé réalise un score très acceptable : 106 026 entrées. Pour  David Leitch, c’est son troisième meilleur démarrage derrière  Fast and Furious: Hobbs and Shaw (296 661) etDeadpool 2  (216 000). Atomic Blonde, en revanche, est à distance, avec 44 593 spectateurs.

Deuxième du mercredi, L’année du requin était présent dans une combinaison estivale conséquente de 482 écrans. Avec 17 779 entrées, dont 4 222 en avant-première, le pastiche des Dents de la mer doit se contenter d’un score un peu juste pour les exploitants qui le programment. La comédie n’ayant pas coûté cher (moins de 5 millions d’euros, a priori), les producteurs pourront y trouver leur compte. A suivre.

Les quatre autres nouveautés de la semaine réalisent des scores anecdotiques. En décalage (Le Pacte), quasi absent de Paris, a trouvé 43 copies en province, pour 616 spectateurs en dehors de la capitale. C’est maigre.

Amants super-héroïques parvient à un score aussi tarte que son titre : 743 spectateurs sur 51 sites. Une misère. Les promesses d’Hasan est au plus mal (732 curieux dans 61 cinémas). Enfin Des feux dans la nuit chez Dulac Distribution trouve 624 amateurs d’art et essai dans 38 cinémas, dont 230 en avant-première. Conclusion désespérante, il est vraiment difficile aujourd’hui d’être un distributeur indépendant.

Frédéric Mignard

L'année du requin, affiche du film

© Affiche : RYSK (agence) – The Jokers (Distributeur)