Marc Lafon a le graphisme en héritage. Retour en interview sur un talent indéniable de la nouvelle garde de l’illustration cinématographique qui fait rêver une nouvelle génération de cinéphiles élevés au style Rockyrama et SoFilm. Nous, on adore son travail. Vous, vous n’êtes pas prêts.
Frédéric Mignard : Marc, parmi les graphistes qui montent, tu as vraiment une patte bien singulière. Comment la définirais-tu ?
Marc Lafon : Bonjour, merci mais c’est trop d’honneur, je suis touché par cette demande d’entretien, je suis juste un graphiste qui essaie de répondre aux mieux à la vision d’un réalisateur et d’un distributeur pour donner une image atypique et unique à chaque œuvre. Il est toujours difficile pour moi de dire que j’ai une patte particulière, car j’ai la volonté de toujours tester des choses différentes et propres à chaque film en suivant son identité. Même si je dois admettre qu’au fur et à mesure des projets, ma technique s’affine pour aller vers certains processus de création qui me sont familiers. Mais si je devais la qualifier en quelques mots, je dirais noisy (faire ressortir le grain de l’image et les jeux de trame m’intéresse beaucoup), colorée et vivante.
Tu es arrivé comment à la conception d’affiche, en particulier de cinéma ? Était-ce un rêve de môme, une opportunité saisie ? Parle-nous un peu de ton parcours.
Marc Lafon : Comme beaucoup, j’avais dans ma chambre d’enfant beaucoup d’affiches de cinéma en particulier celles des Star Wars de Drew Struzan qui m’avaient d’abord transporté à l’époque de l’édition spéciale en VHS, puis celles de la prélogie avant de découvrir les versions d’origine (réalisées par d’autres auteurs), toutes aussi magnifiques. En lisant des magazines spéciaux sur Star Wars (il y en avait une pléthore à l’époque de la prélogie), j’ai découvert des affiches alternatives, provenant de différents pays et époques, ce qui m’a fasciné. J’étais impressionné par l’aspect dessiné et les visions diverses qu’elles proposaient.
À cette époque, je dessinais tout le temps et ça a sûrement dû me traverser l’esprit d’en faire mon métier mais j’avais l’impression que c’était impossible. C’était entre ça, faire de la bande dessinée, ou être illustrateur pour des marques de skate (les planches de skateboard me captivaient et je recopiais en boucle les logos des marques).
Au moment de choisir le lycée, j’ai intégré une section Arts Appliqués avec pour objectif d’aller vers le design d’objet. Puis en terminale certains projets plus orientés vers le graphisme m’ont fait revenir à mon première amour dont j’ignorais le nom dans mon enfance, le graphisme.
Je suis donc parti pour un BTS communication visuelle à Roubaix puis à la fin de celui-ci j’ai voulu me permettre d’élargir mon champ de compétences et je suis allé aux Beaux-Arts. Cela m’a permis d’expérimenter plus de choses, de la sérigraphie à l’impression offset en passant par le codage ou l’animation.
Dès le début, beaucoup de mes idées de projets tournaient autour du cinéma. Pour mon projet professionnel de BTS, j’avais inventé un festival de films post-apocalyptiques dont j’avais fait l’affiche et toute l’identité visuelle. Puis aux Beaux-Arts, j’ai expérimenté autour d’illustrations de personnages de film et de la visualisation de données. Mon mémoire portait sur la représentation des losers dans les teen movies américains. Mais tout ça sans vraiment avoir pour but de travailler dans ce domaine, surtout que je n’avais pas envie de monter à Paris.
Marc Lafon : le graphisme en héritage
Tu dois forcément avoir des références parmi les grands affichistes du 7e art. Quels sont les illustrateurs qui t’ont marqué ou imprègnent ta sensibilité d’artiste ?
Je dirais que tout à commencer avec Drew Struzan, puis des icônes comme Saul Bass (ce qui m’a rassuré en voyant des illustrations « simplistes » qui marchaient et montraient qu’il n’y avait pas que l’hyperréalisme en dessin d’affiche). Puis le graphisme polonais m’a beaucoup marqué et m’inspire toujours, surtout Roman Cieslewicz pour ne citer qu’un des plus fameux. Chez mes contemporains, des affichistes/illustrateurs comme Olly Moss, Max Loeffler, Akiko Stehrenberger, Patrick Connan, Gabz ou encore Phantom City Creative m’inspirent beaucoup ainsi que les affichistes américains comme Midnight Marauder, Version Industries, Palaceworks, Gravillis, Posterworks ou encore Brandon Schaefer et aussi la nouvelle vague de graphistes polonais comme Patryk Hardziej ou Aleksander Walijewski qui m’inspirent au quotidien.
Beaucoup de noms qui ne me sont pas familiers. Il va falloir que je me renseigne et que je découvre leur travail. Je suis particulièrement sur ces deux graphistes polonais. A suivre. Sinon, tu travailles beaucoup avec l’éditeur et distributeur Capricci pour qui tu as fait des couvertures d’ouvrages et des affiches hallucinantes. Comment s’est passé la rencontre avec ce distributeur pointu que tous les cinéphiles connaissent et affectionnent pour sa rigueur ?
À la fin de mon master, je me suis lancé à mon compte, tout en restant proche des Beaux-Arts avec qui je faisais des projets et où je donnais des cours de logiciels le soir. Un jour, Capricci, qui venait de s’implanter à Bordeaux, cherchait à recruter et ils ont contacté l’administration des Beaux-Arts. Connaissant mon travail et mon amour pour le cinéma, l’administration leur a proposé de me contacter.
Ils m’ont embauché pour réaliser les affiches de leurs films, la conception de leurs ouvrages dans l’édition, ainsi que leurs documents d’entreprise. Une opportunité incroyable qui m’a beaucoup apporté en méthodologie, performance et aussi maîtrise de soi pour arriver à un compromis lorsque les avis divergent sur des projets qui nous tiennent à cœur (rire). Je n’aurais jamais pensé avoir une telle opportunité, surtout à Bordeaux. En 2018, j’avais la volonté de m’ouvrir à d’autres clients et tester d’autres choses. Je continue toujours de travailler avec eux, mais j’ai depuis trois ans repris une activité d’indépendant et j’ai pu travailler avec d’autres distributeurs et éditeurs et sur d’autres types de projet.
Pour en revenir à Capricci, je les connaissais pour leurs livres (qui m’ont servi pour mon mémoire) mais je ne savais pas qu’ils distribuaient également. Le cinéma pointu de Capricci n’est pas forcément mon cinéma de cœur (je suis plutôt cinéma de genre), mais ils font aussi pas mal de ressorties. Et Julien Rejl (ancien chargé de distribution et d’acquisition chez Capricci) et moi partagions les mêmes goûts dans ce domaine. J’imagine que mon travail sur leurs films d’auteur contemporain est venu influencer mon style pour les ressorties (surtout sur les deux Cronenberg). Predator fut la première affiche que j’ai faite en arrivant ; ils m’ont pris par les sentiments (rires). Mais finalement, j’ai découvert beaucoup d’œuvres intéressantes et ça a ouvert à la fois mon regard de cinéphile, mais également de graphiste. Mon style actuel se situe peut-être à mi-chemin entre le cinéma de genre et celui d’auteurs pointus que l’on classe dans l’art et essai.
J’avais été frappé au premier abord par ton visuel de Scanners, proposé lors de la reprise en salle du David Cronenberg, à la fois sobre (une photo du film, ni plus ni moins), mais pour le moins explosive (le cliché de la tête qui éclate, tout un symbole de ce film de science-fiction horrifique des années 80)… Comment en es-tu arrivé à ce choix ? Étais-tu libre dans tes décisions d’aller vers ce paroxysme graphique ou le distributeur t’a-t-il guidé dans cette direction ?
Pour tout vous dire, Julien Rejl et moi avions cette image dans la tête dès le début et voulions que ça soit l’affiche, même si nous avions quelques réticences face à la violence de l’image. J’ai réalisé plusieurs essais mais cette version a primé (bien qu’ils étaient tout aussi intéressants graphiquement). L’idée était alors d’en faire une affiche à la fois violente en lorgnant du côté des peintures de Francis Bacon et très graphique pour diminuer la violence de l’image. Le tout, accompagné d’une belle typo moderne (réalisée par Violaine et Jérémy), une composition simple et une retouche de couleur pour mettre en valeur le côté pictural de l’image et atténuer le côté sanguinolent.
Je suis curieux. Que penses-tu de l’affiche dessinée originale de Scanners, signée par Joann ? Tu sais, elle a marqué toute une génération, notamment celle qui a connu la cassette vidéo dans la première moitié des années 80. On touche au culte…
Effectivement elle est culte, mais elle est aussi très marquée années 80. Notre volonté était de donner une nouvelle vision du film, attirer un nouveau public tout comme l’ancien. Je la trouve néanmoins très intéressante, elle montre un certain aspect horrifique du film et fascine. Selon moi, l’affiche que j’ai réalisée la complète. On bascule dans le résultat destructeur que provoque l’utilisation du pouvoir des scanners.
Que penses-tu du fait qu’il n’y ait plus de César de la meilleure affiche ? N’as-tu pas l’impression que le travail d’illustrateur au cinéma n’est pas reconnu à sa juste valeur ?
C’est triste effectivement, je trouve que ça reflète bien la considération du travail de graphiste ou d’illustration en France. Il n’est pas apprécié à sa juste valeur et est trop souvent considéré comme une application d’idées marketing (c’est aussi pour ça qu’on se retrouve avec des affiches formatées). Il y a une peur, il faut suivre ce qui a marché alors que bien souvent, ça a marché car ils ont eu des idées originales et ont testé des choses (j’invite vos lecteurs à lire un texte de Version Industries qui parle de ça). Et même si dans le cinéma indépendant on se permet des choses moins calibrées, il y a des codes qui sont présents et que même moi j’applique.
Après, c’est normal, nous créons un objet graphique qui répond à une demande commerciale. Mais je trouve que l’affiche de cinéma a cette particularité de devoir vendre une œuvre d’art et de résumer une vision filmée de plus d’une heure dans une image fixe. L’affiche de film doit être au service de l’œuvre tout en en créant son identité fixe.
Je pense que justement les temps de l’affiche de cinéma comme outil principal de la communication d’un film n’est plus. On passe désormais plus par une identité visuelle multiformats (réseaux sociaux, affichage public et numérique…) et aussi par les bandes annonces. C’est justement ce changement qui peut nous permettre d’expérimenter, d’oser des choses sans se dire « le public ne comprendra pas ». Il y a d’autres supports pour rassembler les morceaux. Ça permettra ainsi de redonner une certaine noblesse à l’affiche de cinéma. Ce que l’on retrouve plus du côté des Polonais ou des Américains qui ont une plus grande appréciation des œuvres graphiques et du métier en général. Mais ce serait nier beaucoup de magnifiques travaux de ces dernières années que de dire que rien d’intéressant ne sort en France. Je pense que de plus en plus de distributeurs ont la volonté de redonner à l’affiche un aspect créatif qui est souvent perdu dans les productions bien calibrées.
En 2021, tu as une lourde actualité, avec de nouveau une affiche extrême pour la reprise du David Cronenberg, Chromosome 3, mais aussi la rétrospective Pialat pour cet été. Encore une fois, des affiches qui naviguent dans des galaxies cinématographiques opposées. En tant que spectateur, tu serais plus Cronenberg ou Pialat ?
David Cronenberg, bien sûr. Le cinéma de genre des années 80 me fascine plus que la vie de tous les jours racontée par Pialat. Même si j’aime certains de ces films comme Police ou L’Enfance nue pour leurs puissants dialogues et cet état des lieux d’une époque pas si lointaine, je préfère le cinéma de genre parce qu’il raconte quelque chose d’irréaliste et de fantastique qui ne peut être vu qu’au cinéma. Et puis, les effets spéciaux pratiques de l’époque me fascinent tout autant que les progrès techniques en 3D de ces dernières années.
Les deux visuels choisis pour la rétrospective Pialat sont sobres, mais d’une telle beauté… On t’a donné un choix de photos, ou celles-ci t’ont été imposées d’emblée ? Comment as-tu travaillé ce projet de rétrospective en deux volets ?
Au départ, l’idée était de faire une seule affiche pour toute la rétrospective. J’ai donc cherché des visuels assez forts dans les films mais aussi de Maurice Pialat lui-même car je voulais le mettre en avant (surtout que chaque film allait avoir son affiche), mais cela a rapidement été écarté.
Le choix s’est alors porté sur des visuels d’acteurs emblématiques de Pialat dans leur jeunesse, Gérard Depardieu, Isabelle Huppert et Sandrine Bonnaire, tout en utilisant des photos différentes pour les affiches des films. Puis j’ai travaillé les images pour faire ressortir les couleurs et mettre en avant les personnages en jouant sur deux ambiances différentes pour les affiches. On montre ainsi les deux aspects du travail de Pialat entre l’innocence de Loulou ou À Nos Amours et la dureté de Police ou Sous le soleil de Satan.
Parlons maintenant de ton approche en général. Comment approches-tu les œuvres ? Vois-tu toujours les films sur lesquels tu travailles au préalable et les différents visuels internationaux qui existent ? As-tu une approche émotionnelle, intellectuelle des œuvres ? Et fais-tu des recherches personnelles sur les auteurs en plus des directives des éditeurs ou distributeurs ?
De manière générale, dans un premier temps, le distributeur qui me propose le projet me parle du film, partage ses envies et ce qu’il ne veut pas. Je regarde ensuite le film, si je peux, en prenant des captures des moments qui m’intéressent visuellement que je vais pouvoir parfois mixer avec les images que le distributeur me donne (photos de tournage s’il y a, les captures qu’il a retenues et les photos de promotion). Je vais ensuite chercher des références en rapport avec l’intention que j’ai pour les affiches et les indications données par le distributeur. Je regarde aussi les textes du dossier de presse sur les intentions du réalisateur. Je me renseigne sur leurs films précédents et leurs affiches. Je leur demande aussi de m’apporter des références visuelles de leur côté puis on en parle, avec le distributeur, et parfois le réalisateur lui-même, avant de faire les premières propositions.
Si le timing le permet, j’aime laisser au film et à mes divagations le temps de nourrir mes recherches.
Tu es autant capable de créer des visuels pour Hong Sang-soo, Godard, que pour les reprises de Predator de McTiernan et Bad Lieutenant de Ferrara. Dans ton for intérieur, quel genre affectionnes-tu le plus ? Quels réalisateurs rêves-tu d’illustrer ?
Une réalisatrice dont j’attends beaucoup le prochain film est Julia Ducournau avec Titane. Son film Grave a été pour moi l’une des meilleures révélations de 2016. Ça m’a tellement fait plaisir de voir un film français qui se donne les moyens de faire un film de genre qui lui est propre. Je trouve d’ailleurs l’affiche très belle ainsi que celle de Titane. Je suis partant pour faire celle de son prochain film sans hésiter, à bon entendeur. Après c’est peut-être normal vu son amour pour Cronenberg et la chair, j’ai retrouvé mes envies de cinéma dans son film et ça fait plaisir.
Sinon, toujours dans le même thème, j’aimerais bien faire les affiches pour une rétrospective complète de John Carpenter. Mais, Matt Ferguson a réalisé mon rêve avec un excellent travail sur quatre de ses films, il y a deux ans pour Vice press et Studio Canal à l’occasion de la ressortie des films dans les cinémas anglais. Je m’incline. Il y a quelques années, j’ai réalisé pour moi une série d’affiches sur ses films et j’aimerais bien les dépoussiérer un peu.
Sur ton site, que je conseille vraiment à nos lecteurs, tu proposes beaucoup d’affiches alternatives. Notamment celle particulièrement sombre et baroque de The Lighthouse que tu as faite pour ton compte personnel. Plus généralement, y-a-t-il eu des projets auxquels tu tenais et qui n’ont pas été retenus ? As-tu vécu de grosses déceptions ?
Merci, j’aime faire des affiches alternatives de temps à autre pour pouvoir faire de l’illustration et tester de nouvelles choses.
Pour la ressortie de Predator, l’idée que je trouvais la plus intéressante n’a pas été choisie car le distributeur ne voulait pas d’illustration. J’ai finalement poussé l’affiche retenue dans un univers graphique qui correspond au film et que je trouve très bien.
Mais quelques années après j’ai finalisé l’idée qui me trottait encore dans la tête. C’est pour ça qu’il y a deux affiches de Predator sur mon site.
Il y a toujours un choix que l’on trouve plus juste pour le film et qui n’est pas retenu. C’est souvent frustrant mais, tout l’intérêt du jeu est de trouver un compromis artistique entre ma vision du film, celle du réalisateur et celle que veut vendre le distributeur.
Et quels sont tes prochains projets ?
En 2021 j’ai réalisé pas mal d’affiches pour UFO Distribution, Capricci, Survivance et d’autres. En ce moment je travail sur plusieurs projets avec Potemkine de combo Blu Ray DVD collector, un gros coffret en bois gravé avec une estampe et un livre pour Rashômon et des films du réalisateur japonais Tetsuya Mariko (Becoming Father et Destruction Babies un peu plus haut) et aussi pour le dernier film du coréen Hong Sangsoo pour Capricci qui devraient être visibles dans pas longtemps et j’espère beaucoup d’autres encore.
J’ai d’autres projets hors affiche de film qui sont en cours aussi, des affiches de courts métrages des vignettes de Podcast ou encore de la conception de mise en page de livre
Un peu d’humour pour finir, puisque tu as participé à plusieurs éditions de la fameuse collection de Distorsion, « Le cinéma français c’est de la merde ». Que penses-tu du cinéma français ? C’est vraiment de la merde ?
Aux vues de mes réponses précédentes, oui grave hahahah. Non plus sérieusement, je pense qu’il y a de très bonnes choses dans le cinéma français. C’est sûr que personnellement le cinéma français « classique » me fait moins rêver que les cinémas américain, coréen, japonais ou anglais. Peut-être parce qu’il y a quelque chose qui n’est pas de ma réalité de tous les jours et me fait plus rêver que la vie de bourgeois parisiens (ça tacle hahaha). Et j’ai ce même sentiment envers la musique française. Elle me transporte moins que la musique étrangère dont les paroles, moins compréhensibles, deviennent un instrument de musique. Alors que les rimes bidon et les jeux d’acteurs pas toujours au top, se remarquent beaucoup plus quand on connait la langue et l’environnement.
Justement, la série des livres « Le cinéma français c’est de la merde ! » m’ont fait découvrir beaucoup de films très intéressants et je sais que j’ai encore beaucoup à découvrir dans le cinéma français.
Merci Marc pour toutes tes réponses et tous ces visuels hallucinants (Ganja & Hess, Yamb…). On va continuer à suivre ton travail. C’est promis.
Merci à vous pour cet entretien et vos questions pertinentes. J’espère faire encore plein d’affiches et d’autres projets autour du cinéma.
Voilà, l’interview est terminée. On n’oublie pas de suivre Marc Lafon sur Instagram pour découvrir ses nouveaux projets et de visiter son site internet pour en savoir plus. Vous ne le regretterez pas !
Merci à Marc pour son boulot, sa disponibilité et sa patience…