Acteur et réalisateur néo-zélandais né en Irlande du Nord, Sam Neill commence sa vie en Irlande où son père néo-zélandais est stationné en tant que militaire. A l’âge de 7 ans, il emménage en Nouvelle-Zélande. Il y fait ses études et commence à arpenter les scènes de théâtre. Il étudie ensuite la réalisation et tourne à cette occasion de nombreux documentaires entre 1974 et 1978. Toutefois, c’est surtout en tant qu’acteur qu’il va finir par percer, notamment grâce à Sleeping Dogs (Donaldson, 1977), puis Ma brillante carrière (Armstrong, 1979).
Dès lors, il est choisi pour incarner Damien dans La malédiction finale (Baker, 1981). Mais on le voit aussi dans Possession (Zulawski, 1981), Le sang des autres (Chabrol, 1984) et Plenty (Schepisi, 1985). Mais il devient véritablement célèbre avec Un cri dans la nuit (Schepisi, 1988), Calme blanc (Noyce, 1989), A la poursuite d’Octobre Rouge (McTiernan, 1990) et Jusqu’au bout du monde (Wenders, 1991).
Rien ne laissait toutefois présager l’année 1993 où il brille à la fois dans le film de prestige (La leçon de piano de Jane Campion) et le blockbuster (Jurassic Park de Spielberg).
Par la suite, il est encore au top dans L’antre de la folie (Carpenter, 1994), Event Horizon (Anderson, 1997) et L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (Redford, 1998).
Après cette période faste, plusieurs mauvais choix vont le contraindre à accepter davantage de seconds rôles dans des productions moins prestigieuses et on perd l’habitude de le voir. Pourtant, il ne cesse de tourner, notamment dans Angel (Ozon, 2007), Daybreakers (Spierig, 2009), Evasion (Hafstrom, 2013), Thor : Ragnarok (Waititi, 2017) et on devrait le revoir dans Jurassic World 3 en 2021.
Crédits affiche : © 1981 Twentieth Century Fox Film Corporation / Illustration : Michel Landi © ADAGP Paris, 2019
Titres
Notes
Action, Science-Fiction
Drame, Fantastique, Horreur
Aventures, Action, Science-fiction
Drame
Thriller, Survival