Acteur, producteur, réalisateur et scénariste américain, Ryan Phillippe est né en 1974 à New Castle dans le Delaware, aux Etats-Unis. Le jeune homme débute sa carrière à 18 ans dans le soap On ne vit qu’une fois dont il tourne 15 épisodes entre 1992 et 1993. Puis, il enchaîne avec des téléfilms, avant de décrocher un rôle secondaire dans le film de sous-marin USS Alabama (Tony Scott, 1995) qui le fait repérer pour sa belle gueule. Le frère de Tony Scott, Ridley, le prend pour son Lame de fond (1996).
Pourtant, c’est l’année 1997 qui est majeure pour lui puisqu’il tourne à la fois dans un film culte (Nowhere, Gregg Araki) et dans le néo-slasher à succès Souviens-toi… l’été dernier (Jim Gillespie). Si le premier lui apporte une crédibilité artistique, le second lui vaut un beau succès international. Il le fait fructifier en jouant en vedette de Studio 54 (Mark Christopher, 1998) et dans un registre encore plus commercial dans l’adaptation moderne des Liaisons dangereuses intitulé Sex intentions (Roger Kumble, 1998). Il y retrouve celle qui fut pendant plusieurs années son épouse : Reese Witherspoon.
Ensuite, Ryan Phillippe enchaîne les tournages avec Way of the Gun (Christopher McQuarrie, 2000), Antitrust (Peter Howitt, 2001), Gosford Park (Robert Altman, 2001), Igby (Burr Steers, 2002) ou encore Memories (Roland Suso Richter, 2004) dont il est la seule tête d’affiche. On le retrouve encore dans Collision (Paul Haggis, 2004) et Mémoires de nos pères (Clint Eastwood, 2006). Il s’agit de choix variés et non dénués d’intérêt, mais la plupart de ces œuvres ont connu des carrières décevantes au box-office.
Lorsqu’il joue dans Dark World (Gerald McMorrow, 2008), la carrière de Ryan Phillippe est déjà sur la pente descendante. A l’orée des quarante ans, Ryan Phillippe n’est plus le sex-symbol d’autrefois et il doit souvent se contenter de rôles secondaires, comme dans La défense Lincoln (Brad Furman, 2011). Finalement, en 2012, il se résout à revenir à la télévision pour la série à succès Damages dont il tourne dix épisodes, puis Secrets and Lies (2015). Parallèlement, il fait l’expérience de la réalisation avec le film Catch Hell (2014) qui est un échec public de plus.
Au grand écran, on le retrouve dans le film d’horreur I Wish – Faites un vœu (John R. Leonetti, 2017), mais c’est véritablement la série Shooter (31 épisodes entre 2016 et 2018) qui lui apporte une nouvelle visibilité pour un jeune public. Ensuite, il revient au cinéma avec le très bon Sons of Philadelphia (Jérémie Guez, 2020), avant d’enchaîner de médiocres films de série B comme le déplorable Prey (Mukunda Michael Dewil, 2024).