C’est avec un grand naturel que Jérémie Guez est passé de l’écriture de romans noirs à la réalisation de films qui le sont tout autant.
Une plume noire
La littérature, c’est d’abord un premier roman à l’âge de 21 ans, le Prix SNCF pour son second ouvrage en 2013 qui est logiquement adapté en salle (Burn Out, de Yann Gozlan avec François Civil). Parmi ses livres, Le dernier tigre rouge obtient le Prix Historia en 2014.
Cinéphile depuis le plus jeune âge, fan de Samuel Fuller, Steven Soderbergh et Nicolas Winding Refn, il s’oriente un peu plus vers le cinéma en 2014 et se lance dans des scénarios : Yves Saint Laurent et Iris pour Jalil Lespert, La nuit a dévoré le monde, Sparring, Carnivores, Lukas, L’intervention, Rebelles et il travaille sur l’adaptation de son roman, Balancé dans les cordes, c’est-à-dire Burn Out au cinéma.
Jérémie Guez enfin derrière la caméra
L’auteur fait ses premières armes comme réalisateur avec des courts métrages et un documentaire pour les USA. En 2017, il adapte The Dishwasher de Dannie M. Martin, un roman poisseux, et bénéficie d’un casting solide dont Roland Moller et Veerle Baetens. Bluebird fait sa première mondiale aux USA, au festival SXSW, en mars 2018.
Le distributeur The Jokers l’acquiert pour la France et décide de le sortir au printemps 2020. La crise du coronavirus voue malheureusement le long métrage à une distribution en VOD, dès le mois de juin de cette même année. Mais qu’importe, Jérémie Guez poursuit sa route avec un second long-métrage que le distributeur français propose en salle en mai 2021. Dans Sons of Philadelphia, l’auteur réalisateur dirige Matthias Schoenaerts, Joel Kinnaman et Maika Monroe.
Ce second long est une vraie réussite.
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