Artiste martial, acteur et réalisateur belge, Jean-Claude Van Damme s’installe à Hollywood au début des années 80 pour y chercher la gloire. Après de multiples petits boulots et quelques seconds rôles, il finit par rencontrer le succès grâce à Bloodsport (Arnold, 1988) et Kickboxer (DiSalle, 1989).
Il continue sur sa lancée avec des séries B comme Full contact (1990) et Double impact (1991), tous deux de Sheldon Lettich. Il passe à la vitesse supérieure avec Universal Soldier (Emmerich, 1992). Il commence également à attirer à Hollywood des réalisateurs hongkongais prestigieux. Il tourne avec John Woo (Chasse à l’homme, 1993), Ringo Lam (Risque maximum, Replicant, In Hell) et Tsui Hark (Double Team, Piège à Hong Kong). Il connaît également le succès grâce à Peter Hyams (Timecop, Mort subite). Il tâte même de la réalisation avec Le grand tournoi en 1996.
Toutefois, suite à des excès de tous genres dont la drogue, son étoile décline peu à peu et les années 2000 sont celles de la plongée dans l’enfer du DTV. Il tourne souvent pour la firme fauchée Millenium des œuvres de pure commande.
On peut distinguer toutefois quelques belles performances de sa part dans L’empreinte de la mort (Martinez, 2004), Jusqu’à la mort (Fellows, 2007) et JCVD (El Mechri, 2008). Au cours de la décennie suivante, on l’apprécie également dans Universal Soldier : le jour du jugement (Hyams, 2012), Expendables 2 (West, 2012) et Lukas (Leclercq, 2018).
En 2021, Netflix diffuse à partir du mois de juillet une dizaine de films de la star belge. L’objectif? Relancer la machine Van Damme espérant un revival. En effet, la société américaine programme en exclusivité, dès le 31 juillet, Le dernier mercenaire, une nouveauté avec Jean-Claude Van Damme. A ses côtés, Alban Ivanov, Assa Sylla, Djimo, Patrick Timsit, Eric Judor, Miou-Miou et même Valérie Kaprisky.