Acteur et producteur américain, James Gandolfini est né dans le New Jersey en 1961 au sein d’une famille italo-américaine. Tout en participant à des pièces scolaires, James Gandolfini a effectué des études en communication à l’université. Par la suite, il se réoriente vers le métier d’acteur en suivant des cours d’art dramatique à New York durant plus de deux ans. Dès le début des années 90, il commence à faire de la figuration au cinéma, par exemple dans Le dernier samaritain (Scott, 1991), tout en jouant au théâtre dans la célèbre pièce Sur les quais.
Un second rôle récurrent des années 90
Alors qu’il est également repéré par Sidney Lumet pour Une étrangère parmi nous (1992), c’est à nouveau Tony Scott qui l’emploie pour un rôle plus conséquent dans True Romance (Scott, 1993). Ensuite, on le retrouve face à Nastassja Kinski dans le film d’action Terminal Velocity (Sarafian, 1994) qui est un échec commercial.
En 1995, on retrouve James Gandolfini dans le film français Le nouveau monde (Corneau, 1995), mais on retiendra surtout sa prestation dans le film de sous-marin USS Alabama (1995), toujours dégoupillé par Tony Scott. Décidément peu chanceux au grand écran, James Gandolfini enchaîne plusieurs échecs commerciaux d’affilée dont Get Shorty (Sonnenfeld, 1995), La jurée (Gibson, 1996) et Dans l’ombre de Manhattan (Lumet, 1996) où il incarne un policier ripoux.
James Gandolfini, star de la série Les Soprano
Il faut préciser que son physique très particulier condamne généralement James Gandolfini aux rôles de mafieux ou de truands. Après avoir joué dans le drame She’s So Lovely (Cassavetes, 1997), le thriller fantastique Le témoin du mal (Hoblit, 1998) ou encore l’efficace et ignoble 8mm (Schumacher, 1999), James Gandolfini accède enfin à la starification grâce à une série télévisée qu’il porte sur ses larges épaules.
Avec la série Les Soprano, James Gandolfini devient une véritable star du petit écran. La saga familiale et mafieuse a triomphé entre 1999 et 2007, engrangeant 86 épisodes devenus cultes. Cette soudaine popularité lui permet d’apparaître dans des rôles secondaires plus prestigieux au cinéma. Ainsi, on le voit dans Le Mexicain (Verbinski, 2001) avec Brad Pitt, mais surtout dans l’excellent The barber : l’homme qui n’était pas là (Coen, 2001). Toutefois, l’acteur est souvent présent dans des bides comme Cœurs perdus (Robinson, 2006) ou encore Les fous du roi (Zaillian, 2006).
Une mort tragique et prématurée
Après l’arrêt des Soprano, James Gandolfini retourne d’abord au cinéma indépendant avec In the Loop (Iannucci, 2009), avant de retrouver le fidèle Tony Scott pour L’attaque du métro 1 2 3 (2009). Pourtant, c’est à nouveau le cinéma indépendant qui le sollicite davantage avec Welcome to the Rileys (Jake Scott, 2010), Cogan – Killing Them Softly (Dominik, 2012) ou encore Zero Dark Thirty (Bigelow, 2012). On revoit l’acteur une dernière fois dans l’excellent film noir Quand vient la nuit (Roskam, 2014).
Malheureusement, James Gandolfini meurt soudainement d’une crise cardiaque en juin 2013 alors qu’il effectuait un voyage en Sicile pour y recevoir un prix. Il n’avait que 51 ans.