Actrice française, Geneviève Mnich est née à Soissons en 1942 dans une famille d’origine polonaise. Elle est élève à l’Ecole Normale de Laon, puis présente le concours de la rue Blanche pour devenir comédienne. Si elle reste peu de temps dans cet environnement, la comédienne va prendre goût aux planches et va ainsi devenir une itinérante dans les salles de province. Du milieu des années 60 jusqu’aux plus récentes heures, elle n’a eu de cesse de se produire sur scène dans des œuvres très variées allant de Brecht à Tchekhov en passant par Kundera.
Au cinéma, on la découvre dans Les Camisards (Allio, 1972), puis enchaîne avec La maman et la putain (Eustache, 1973), film hors normes. Elle va ensuite multiplier les petits emplois aussi bien dans des téléfilms que des œuvres de cinéma comme Des enfants gâtés (Tavernier, 1977), Pourquoi pas ! (Serreau, 1977), La vocation suspendue (Ruiz, 1978), Mon oncle d’Amérique (Resnais, 1980). Elle continue son beau parcours avec Beau-père (Blier, 1981), Les uns et les autres (Lelouch, 1981), Un dimanche à la campagne (Tavernier, 1984), L’amour à mort (Resnais, 1984), De guerre lasse (Enrico, 1987), La révolution française (Enrico, 1989).
Les années 90 se déroulent majoritairement à la télévision et au théâtre, puis on la retrouve à l’affiche de Je ne suis pas là pour être aimé (Brizé, 2005) où elle commence à incarner les mères âgées. Elle est encore très bien dans Séraphine (Provost, 2008), Le bruit des glaçons (Blier, 2010), Les héritiers (Mention-Schaar, 2014), La villa (Guédiguian, 2017) et en vieille dame qui garde les enfants de Laure Calamy dans l’excellent A plein temps (Gravel, 2021).
Filmographie sélective :
(Actrice, longs métrages)
- 2010 : Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier