Actrice, productrice et réalisatrice américaine, Ellen Burstyn commence sa carrière comme danseuse de night-club, puis mannequin. Au milieu des années 50, elle opte pour une carrière de comédienne et commence à arpenter les scènes de théâtre.
Entre 1958 et 1964, Elle Burstyn enchaîne les rôles dans des séries télévisées, avant d’être repérée par Vincente Minnelli qui lui offre un rôle dans Au revoir Charlie (1964). Elle retourne toutefois à la télévision de 1964 à 1970. Elle est enfin au premier plan dans La dernière séance (Bogdanovich, 1971), The King of Marvin Gardens (Rafelson, 1972), mais connaît un succès inattendu grâce à L’exorciste (Friedkin, 1973), rôle qui lui collera à la peau.
Par la suite, elle alterne sans cesse films, téléfilms et séries télé dans une carrière en dents de scie où elle est toujours impeccable. De son parcours, on peut retenir ses prestations dans Alice n’est plus ici (Scorsese, 1975) pour lequel elle obtient l’Oscar de la meilleure actrice, mais aussi Providence (Resnais, 1977) et L’ambassadeur (Thompson, 1984).
Après des rôles dans des films insipides, Ellen Burstyn revient au premier plan au début des années 2000 grâce à The Yards (Gray, 2000), et Requiem for a Dream (Aronofky, 2000). On la retrouve dans The Fountain (Aronofsky, 2006), W. : L’Improbable Président (Stone, 2008), La voie de l’ennemi (Bouchareb, 2014), Interstellar (Nolan, 2014), Le teckel (Solondz, 2016).
Elle est en train de préparer son premier long-métrage en tant que réalisatrice.