Acteur et réalisateur de séries télévisées américain, Barry Sullivan est né en 1912 à New York. Jeune homme, il entame des études de droits, avant de se réorienter vers l’art dramatique. Il débute notamment à Broadway en 1936, tout en apparaissant dans des courts-métrages et des séries. On peut également l’apercevoir dans le serial d’Universal intitulé The Green Hornet Strikes Again ! (1940). Par la suite, Barry Sullivan joue les seconds rôles dans plusieurs séries B comme Les nuits ensorcelées (Mitchell Leisen, 1944) ou encore des films noirs comme Traquée (Richard Wallace, 1947).
Cette même année, il obtient enfin un premier rôle dans le film The Gangster (Gordon Wiles, 1947). Malgré cette opportunité, il n’accède pas au vedettariat et doit se contenter de retrouver des emplois secondaires plus anonymes. Parmi ses nombreux longs-métrages, on peut citer le western Le convoi maudit (Roy Rowland, 1950), le film noir Jour de terreur (Tay Garnett, 1951) et surtout le grand classique Les ensorcelés (Vincente Minnelli, 1952) avec Kirk Douglas.
Ensuite, il forme un couple de cinéma efficace avec la divine Barbara Stanwyck dans La plage déserte (John Sturges, 1953), La horde sauvage (Joseph Kane, 1956) et le remarquable Quarante tueurs (Samuel Fuller, 1957). A cette même époque, Barry Sullivan tente l’expérience de la réalisation sur des épisodes de séries télévisées. Cette période ne dure que deux ans et l’acteur retourne devant les caméras. Au cours des années 60, on le retrouve essentiellement à la télévision, même si on lui propose parfois des rôles importants dans des séries B comme The Purple Gang (Frank McDonald, 1959), Le téléphone rouge (Delbert Mann, 1963), L’affaire Winston (Guy Hamilton, 1964).
A partir de 1964, Barry Sullivan est régulièrement sollicité par des réalisateurs italiens qui aiment s’attacher des comédiens américains dont la carrière bat de l’aile. Ainsi, on le retrouve à l’affiche de La planète des vampires (Mario Bava, 1965), La chevauchée terrible (Antonio Margheriti, 1975), SOS Jaguar, opération casseurs (Umberto Lenzi, 1976)
Aux Etats-Unis, il multiplie les emplois dans des séries, tout en jouant dans le raté Shark le mangeur d’homme (Samuel Fuller, 1969), Willie Boy (Abraham Polonsky, 1969), L’arrangement (Elia Kazan, 1969), Votez Mc Kay (Michael Ritchie, 1972) et Pat Garrett et Billy le Kid (Sam Peckinpah, 1973). Au cours des années 70 et 80, il continue à officier dans toutes les séries les plus populaires du moment, généralement dans le cadre d’un épisode isolé.
Barry Sullivan prend sa retraite en 1987 et décède en 1994 à l’âge de 81 ans d’une insuffisance respiratoire.