Tom Berenger

Acteur, Producteur, Scénariste
Platoon, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 31 mai 1949 à Chicago (Illinois, États-Unis)
  • Crédit visuels : © 1986 Hemdale Film Corporation. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur, producteur et scénariste américain, Tom Berenger (de son vrai nom Thomas Michael Moore) est né en 1949 à Chicago dans l’Illinois. Il est issu d’une famille d’origine irlandaise et a étudié le journalisme à l’université du Missouri dans la ville de Columbia. Finalement, il se réoriente vers l’art dramatique et obtient son diplôme dans ce domaine dès 1971.

L’ascension des années 80

Dès l’année suivante, Tom Moore se produit sur des scènes régionales, mais il doit changer son nom car un Tom Moore était déjà inscrit au syndicat des acteurs. Il choisit de se faire appeler Tom Berenger. C’est sous ce nom qu’il débute à la télévision en 1975 dans la série On ne vit qu’une fois dont il tourne 72 épisodes.

Au cinéma, on l’aperçoit pour la première fois dans le film d’horreur La sentinelle des maudits (Michael Winner, 1977), mais il retient surtout l’attention dans un second rôle pour À la recherche de Mr. Goodbar (Richard Brooks, 1977). L’année suivante, il obtient enfin un premier rôle dans le film indépendant Rush It (Gary Youngman, 1978), ce qui confirme sa capacité à incarner les héros à l’écran. Ensuite, il interprète le rôle de Butch Cassidy dans Les Joyeux Débuts de Butch Cassidy et le Kid (Richard Lester, 1979), mais le film est un échec commercial.

Dès l’année suivante, il commence à incarner les militaires et autres mercenaires dans Les chiens de guerre (John Irvin, 1980). Cet emploi lui collera ensuite très souvent à la peau. En attendant, il confirme son aura en participant au film collectif à succès Les copains d’abord (Lawrence Kasdan, 1983), ce qui fait de lui un acteur tendance. Ainsi, il obtient le rôle principal du thriller glauque New York, 2 heures du matin (Abel Ferrara, 1984).

Le temps des premiers rôles marquants

Toutefois, la révélation pour un très large public intervient lorsqu’il accepte de jouer dans Platoon (Oliver Stone, 1986) qui devient un film phénomène et lui permet de décrocher une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle. La statuette lui échappe, mais il s’agit d’une belle reconnaissance.

L’année suivante, il est en tête d’affiche du nouveau thriller de Ridley Scott intitulé Traquée (1987) qui s’avère être un échec international. En 1988, il obtient un succès honorable avec le thriller montagnard Randonnée pour un tueur (Roger Spottiswoode, 1988) où il donne la réplique à Sidney Poitier. Enfin, il est excellent dans le film politique de Costa-Gavras La Main droite du diable (1988) qui évoque les agissements du Ku Klux Klan aux Etats-Unis. Aux States, il obtient un joli succès avec le film sportif Les Indians (David S. Ward, 1989) dans un registre plus léger et il est visible dans un court emploi pour Né un 4 juillet (Oliver Stone, 1989).

L’acteur renoue avec ses origines irlandaises dans The Field (Jim Sheridan, 1990) et tourne ensuite en tête d’affiche du thriller Troubles (Wolfgang Petersen, 1991) qui est un bide mondial malgré de réelles qualités. Il enchaîne avec un autre gros échec public : En liberté dans les champs du Seigneur (1991) qui lui permet pourtant de tourner avec le grand réalisateur Hector Babenco. De quoi conforter sa stature internationale. Son vrai gros carton personnel intervient en 1993 avec Sniper – Tireur d’élite (Luis Llosa, 1993) où il incarne le sergent Thomas Beckett, rôle qu’il va reprendre dans bon nombre de suites conçues pour la vidéo lors de ses années de vache maigre.

Plusieurs échecs commerciaux fragilisent Tom Berenger

En attendant, il tourne dans le nanar Sliver (Phillip Noyce, 1993) avec Sharon Stone, dans le film de guerre historique Gettysburg : la dernière bataille (Ron Maxwell, 1993) et dans Les Indians 2 (David S. Ward, 1994) qui fonctionne nettement moins au box-office. En fait, par la multiplicité de choix malheureux, Tom Berenger perd la main au milieu des années 90. Certes, il connaît encore un petit succès avec The Substitute (Robert Mandel, 1996), mais sa filmographie décline dangereusement.

Ainsi, il tourne dans un des Robert Altman les moins intéressants (The Gingerbread Man, 1998) et dans le thriller flop La dernière preuve (Randal Kleiser, 1998). Pour lui, la messe est dite et la plupart des films qu’il porte vont désormais sortir directement en vidéo en France. Signe de ce malaise, le comédien est de plus en plus visible à la télévision, refuge des carrières en bout de course.

Une carrière dans le DTV à partir des années 2000

Désormais, au cinéma, il accepte des seconds rôles comme dans Training Day (Antoine Fuqua, 2001), Compte à rebours mortel (Jim Gillespie, 2002). A partir de 2002, il reprend son rôle du sergent Thomas Beckett dans les innombrables suites vidéo de Sniper. Il est ainsi dans les numéros 2,3,5,7 et 8.

Outre une planquée de séries télé et de produits vidéo, on a pu tout de même revoir Tom Berenger de temps à autre au cinéma dans des rôles secondaires comme dans Inception (Christopher Nolan, 2010). Toujours actif alors qu’il est septuagénaire, Tom Berenger possède donc une carrière entièrement vouée aux produits bas de gamme depuis près de 25 ans maintenant.

Virgile Dumez

Filmographie de Tom Berenger

Acteur, longs métrages
  • 1976 : Rush It de Gary Youngman
  • 1977 : À la recherche de Mister Goodbar (Looking for Mr. Goodbar) de Richard Brooks
  • 1977 : La Sentinelle des maudits (The Sentinel) de Michael Winner
  • 1978 : En hommage aux femmes de trente ans (In Praise of Older Women) de George Kaczender
  • 1979 : Les Joyeux Débuts de Butch Cassidy et le Kid (Butch and Sundance: The Early Days) de Richard Lester
  • 1980 : Les Chiens de guerre (The Dogs of War) de John Irvin
  • 1982 : Derrière la porte (Oltre la porta) de Liliana Cavani
  • 1983 : Les Copains d’abord (The Big Chill) de Lawrence Kasdan
  • 1983 : Eddie and the Cruisers de Martin Davidson
  • 1984 : New York, deux heures du matin (Fear City) de Abel Ferrara
  • 1985 : Rustlers’ Rhapsody de Hugh Wilson
  • 1986 : Platoon d’Oliver Stone
  • 1987 : Traquée (Someone to Watch Over Me) de Ridley Scott
  • 1988 : Randonnée pour un tueur (Shoot to Kill) de Roger Spottiswoode
  • 1988 : La Main droite du diable (Betrayed) de Costa-Gavras
  • 1988 : Crimes de sang (Last Rites) de Donald P. Bellisario
  • 1989 : Les Indians (Major League) de David S. Ward
  • 1989 : Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) d’Oliver Stone
  • 1990 : L’Amour poursuite (Love at Large) de Alan Rudolph
  • 1990 : The Field de Jim Sheridan
  • 1991 : Troubles (Shattered) de Wolfgang Petersen
  • 1991 : En liberté dans les champs du seigneur (At Play in the Fields of the Lord) de Hector Babenco
  • 1993 : Tireur d’élite (Sniper) de Luis Llosa
  • 1993 : Sliver de Phillip Noyce
  • 1993 : Gettysburg de Ronald F. Maxwell
  • 1994 : Les Indians 2 (Major League II), de David S. Ward
  • 1994 : L’Escorte infernale (Chasers) de Dennis Hopper
  • 1995 : Le Dernier Cheyenne (Last of the Dogmen) de Tab Murphy
  • 1996 : The Substitute de Robert Mandel
  • 1996 : Aux portes de l’enfer (An Occasional Hell) de Salomé Breziner
  • 1998 : The Gingerbread Man de Robert Altman
  • 1998 : La Dernière Preuve (Shadow of Doubt) de Randal Kleiser
  • 1998 : Murder of Crows de Rowdy Herrington
  • 1999 : One Man’s Hero de Lance Hool
  • 1999 : Otages en péril (Diplomatic Siege) de Gustavo Graef-Marino
  • 2000 : Turbulences 2 (Fear of Flying) de David Mackay
  • 2000 : Cybertraque (Takedown) de Joe Chappelle
  • 2001 : Le phare de la peur (Watchtower) de George Mihalka
  • 2001 : Training Day d’Antoine Fuqua
  • 2001 : Braquage à l’américaine (The Hollywood Sign) de Sönke Wortmann
  • 2001 : True Blue de Joseph S. Cardone
  • 2002 : Compte à rebours mortel (D-Tox) de Jim Gillespie
  • 2002 : Sniper 2 de Craig R. Baxley
  • 2004 : Sniper 3 de P.J. Pesce
  • 2007 : Jonathan Toomey : Le Miracle de Noël (The Christmas Miracle of Jonathan Toomey) de Bill Clark
  • 2008 : Stiletto de Nick Vallelonga
  • 2009 : Charlie Valentine de Jesse V. Johnson
  • 2009 : Breaking Point de Jeff Celentano
  • 2009 : Des serpents à bord de Fred Olen Ray
  • 2010 : Inception de Christopher Nolan
  • 2010 : Mise à prix 2 (Smokin’ Aces 2 : Assassins Ball) de P.J. Pesce
  • 2010 : Bad Cop de William Kaufman
  • 2010 : Last Will de Brent Huff
  • 2010 : Faster de George Tillman Jr.
  • 2011 : Bucksville de Chel White
  • 2012 : Kidnapping (Brake) de Gabe Torres
  • 2012 : War Flowers de Serge Rodnunsky
  • 2014 : Stranded de David DeCoteau
  • 2014 : Lonesome Dove Church de Terry Miles
  • 2014 : Bad Luck de John Herzfeld
  • 2014 : Bad Country de Chris Brinker
  • 2014 : Sniper 5 : L’Héritage (Sniper : Legacy) de Don Michael Paul
  • 2015 : Zone d’impact : terre (Impact Earth) de Rex Piano
  • 2017 : Sniper 7 : Ultimate Kill de Claudio Fäh
  • 2017 : Braquage de sang (Cops and Robbers) de Scott Windhauser
  • 2018 : Gone are the days de Mark Landre Gould
  • 2018 : American Dresser de Carmine Cangialosi
  • 2018 : Wunderland de Steven Luke
  • 2019 : Supervized de Steve Barron
  • 2019 : 1st Born de Ali Atshani et Sam Khoze
  • 2020 : Sargasso d’Adam Sigal
  • 2020 : Allagash de John Barr
  • 2020 : Quad de Michael Uppendahl
  • 2020 : Sniper: Assassin’s End de Kaare Andrews
  • 2020 : Battle of the Bulge : Winter War de Steven Luke
  • 2022 : Desperate Riders de Michael Feifer
  • 2022 : The Most Dangerous Game de Justin Lee
  • 2022 : Black Warrant de Tibor Takács
  • 2022 : As Good as Dead de R. Ellis Frazier
  • 2023 : Among Wolves de Justin Lee
  • 2024 : One More Shot de James Nunn
  • 2024 : Plan B de Brandon Tamburri

Trailers & Videos

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Platoon, l'affiche

Bande-annonce des Chiens de Guerre

Acteur, Producteur, Scénariste

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