Actrice, scénariste et réalisatrice française, Sophie Marceau est révélée dès l’âge de 13 ans par La boum (Pinoteau, 1980) qui triomphe au box-office. En 1982, elle accepte de jouer dans La boum 2 du même réalisateur. Toutefois, elle cherche rapidement à diversifier ses rôles et se retrouve dans des œuvres au fort potentiel commercial comme Fort Saganne (Corneau, 1984), Joyeuses Pâques (Lautner, 1984), Descente aux enfers (Girod, 1986) et Chouans ! (de Broca, 1988).
Parallèlement, elle accepte de jouer dans des films plus difficiles comme L’amour braque (Zulawski, 1985) ou Police (Pialat, 1985), Mes nuits sont plus belles que vos jours (Zulawski, 1989).
Après plusieurs échecs commerciaux, elle entame une carrière internationale au milieu des années 90 avec Braveheart (Gibson, 1995), Par-delà les nuages (Antonioni, Wenders, 1995), Anna Karénine (Rose, 1997), Firelight (Nicholson, 1998) et un James Bond, Le monde ne suffit pas (Apted, 1999).
Elle revient en France avec La fidélité (Zulawski, 2000), Belphégor, le fantôme du Louvre (Salomé, 2001), Je reste ! (Kurys, 2003), Anthony Zimmer (Salle, 2005), Les femmes de l’ombre (Salomé, 2008). Toutefois, elle se spécialise de plus en plus dans les comédies romantiques ou légères comme LOL (Azuelos, 2009), Un bonheur n’arrive jamais seul (Huth, 2012), ou Tu veux ou tu veux pas (Marshall, 2014).
Parallèlement, elle se lance dans la réalisation avec un bonheur inégal. Si Parlez-moi d’amour (2002), fait illusion, on sera plus sévère avec La disparue de Deauville (2007) et carrément impitoyable envers le navet Mme Mills, une voisine si parfaite (2018).
On la revoit dans Tout s’est bien passé de François Ozon, présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2021.