Sigourney Weaver reste dans les mémoires pour son personnage de Ripley dans la franchise Alien. L’actrice a également été dirigée par des réalisateurs aussi divers que Peter Weir, Roman Polanski et Mike Nichols.
L’éternelle Ripley
Actrice américaine, Sigourney Weaver débute au théâtre à la fin des années 60, et à la télévision en 1970. Elle aborde le cinéma avec un petit rôle dans Annie Hall (1977) de Woody Allen. Elle devient une star du jour au lendemain avec son interprétation de Ripley dans Alien (1979) de Ridley Scott. Ce film culte booste sa carrière et elle est la partenaire de William Hurt dans L’œil du témoin (1981) de Peter Yates, et de Mel Gibson dans L’année de tous les dangers (1983) de Peter Weir. Ces années 80 confirment son succès avec SOS Fantômes (1984) d’Ivan Reitman.
Si son expérience française échoue avec Une femme ou deux (1985) de Daniel Vigne, elle reste cotée aux États-Unis, et se voit nommée à l’Oscar de la meilleure actrice pour Aliens : Le retour (1986) de James Cameron et Gorilles dans la brume (1988) de Michael Apted. Elle obtient également une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour son personnage de manager arriviste dans Working Girl (1988) de Mike Nichols.
Sigourney Weaver, entre productions prestigieuses et séries B
Les années 90 sont celles de la quarantaine pour l’actrice qui devient moins bankable et peine à garder son statut. Mais la franchise Alien la maintient en haut des marches avec Alien 3 (1992) de David Fincher et surtout Alien, la résurrection (1997) de Jean-Pierre Jeunet, dont elle partage l’affiche avec Winona Ryder. Elle est également à son avantage dans La jeune fille et la mort (1994) de Roman Polanski et Ice Storm (1997) d’Ang Lee. On peut toutefois oublier ses prestations dans des productions de Jon Amiel (Copycat, 1995) ou Michael Cohn (Blanche-Neige : le plus horrible des contes, 1997).
Sigourney Weaver est toujours active dans les années 2000 et 2010 mais se voit reléguée aux séries B ou aux seconds rôles. Parmi ses films, on peut citer Le village (2004) de M. Night Shyamalan, Soyez sympas, rembobinez (2008) de Michel Gondry et Avatar (2009) de James Cameron. On la retrouve dans Identité secrète (2011) de John Singleton, La cabane dans les bois (2012) de Drew Goddard, Revenger (2016) de Walter Hill, ou The Meyerowitz Stories (2017) de Noah Baumbach. Sigourney Weaver est également présente dans des séries télévisées.