Acteur, réalisateur et chanteur hongkongais et chinois, Kenny Bee (de son vrai nom Chung Chun-to) est né en 1953 à Hong Kong. Le jeune homme de 20 ans devient célèbre dès 1973 grâce à sa participation au groupe musical The Wynners dont il est le chanteur principal avec Alan Tam.
Kenny Bee, une star de la pop avant tout
Ce groupe de pop connaît une grande popularité à Hong Kong durant les années 70. Le groupe se sépare pourtant en 1978 et Kenny Bee débute une carrière solo qui le porte souvent au sommet des hits parades locaux durant les années 80. Au cours de sa riche carrière, le chanteur a publié plus d’une cinquantaine d’albums.
Alors que son groupe est dissous, Kenny Bee se lance aussi dans une carrière d’acteur, essentiellement de comédies romantiques qui n’arrivent pas jusqu’en France. De cette période, on peut toutefois retenir L’herbe verte de chez nous (Hou Hsiao-Hsien, 1982), Shanghai Blues (Tsui Hark, 1984), Shanghai Express (Sammo Hung, 1986).
Une carrière cinéma qui se délite peu à peu
A la même époque, il réalise un unique long métrage intitulé 100 manières de tuer sa femme (1986) et devient un complice de Jackie Chan pour Mister Dynamite (1986), Le marin des mers de Chine 2 (1987) et Big Brother (1989).
En 1992, Kenny Bee incarne le deuxième rôle le plus important de la fresque épique The Moon Warriors (Sammo Hung, 1992) qui est un beau succès à Hong Kong, avant de le revoir dans Le festin chinois (Tsui Hark, 1995). Vers la fin des années 90, le comédien se fait plus rare à l’écran, trop occupé par un divorce houleux et une ruine personnelle qui fait les choux gras des tabloïds locaux.
On le revoit dans Initial D (Andrew Lau, Alan Mak, 2005), mais sa carrière cinéma est désormais très inégale, avec des années de vache maigre. Son film le plus marquant de ces dernières années demeure Les sentinelles du Pacifique (Feng Xiao, 2018) où il donne la réplique à un Bruce Willis en bout de course.