Acteur, humoriste et scénariste franco-espagnol, José Garcia est né à Paris de parents réfugiés espagnols et possède ainsi la double nationalité. Peu intéressé par l’école, il se découvre une passion pour la comédie et suit la classe libre du cours Florent durant deux ans, ainsi que des cours de l’école du cirque. Il débute au cinéma dans de petits rôles avec Romuald et Juliette (Serreau, 1989) et Élisa (Becker, 1995).
José Garcia, de la comédie au drame
A partir de 1994, il forme un duo d’anthologie avec Antoine de Caunes afin d’animer des séquences de l’émission Nulle part ailleurs sur Canal+. C’est la révélation qui lui permet d’attirer l’attention sur lui et sa puissance comique. Il enchaîne alors les rôles au cinéma dans Beaumarchais l’insolent (Molinaro, 1996) ou Les démons de Jésus (Bonvoisin, 1997). Il rencontre un vrai triomphe en étant vedette de la comédie La vérité si je mens ! (Gilou, 1997) qui fédère 4,8 millions de spectateurs et lui permet d’obtenir une nomination au César du meilleur espoir masculin.
Après quelques bides comme La mort du chinois (Benoit, 1998) et Cinq minutes de détente (Romero, 1999), il tente de se diversifier avec Extension du domaine de la lutte (Harel, 1999) et En face (Ledoux, 1999). Il retrouve le succès avec Jet set (Onteniente, 2000), puis La vérité si je mens 2 ! (Gilou, 2001). José Garcia tourne ensuite avec Benoît Poelvoorde dans Le vélo de Ghislain Lambert (Harel, 2001), puis dans Le boulet (Berberian, Forestier, 2002). Il incarne Louis XIV dans Blanche (Bonvoisin, 2002), avant puis se montre dans un rôle dramatique avec Quelqu’un de bien (Timsit, 2002).
Un acteur populaire
En 2003, il joue dans le premier film de son épouse Isabelle Doval, Rire et châtiment. L’année suivante, José Garcia tourne en Espagne Le 7ème jour (Saura, 2004), sans doute l’un de ses meilleurs films à ce jour, même si le long-métrage passe inaperçu. Il revient à la comédie avec People (Onteniente, 2004), puis étonne positivement dans Le couperet (Costa-Gavras, 2005), drame caustique sur le licenciement. En 2006, il revient dans Quatre étoiles (Vincent) et tourne à nouveau en Espagne GAL (Courtois).
L’année suivante, il est toujours bon dans Pars vite et reviens tard (Wargnier, 2007). Mais les années suivantes, il se fourvoie avec quelques choix malheureux comme Sa Majesté Minor (Annaud, 2007), Astérix aux Jeux olympiques (Langmann, Forestier, 2008), Le mac (Bourdiaux, 2010) ou encore Les seigneurs (Dahan, 2012). Le comique retrouve les faveurs du public avec l’inévitable La vérité si je mens 3 (Gilou, 2012), et Insaisissables (Leterrier, 2013). Toutefois, il se plante avec Fonzy (Doval, 2013).
José Garcia s’accorde une pause de trois ans et revient en forme dans des comédies populaires comme Tout Schuss (Archinard, 2016) qui marche moyennement ou encore À fond (Benamou, 2017) qui fonctionne correctement. On le revoit ensuite dans Madame Hyde (Bozon, 2017), Chamboultout (Lavaine, 2019), Nous finirons ensemble (Canet, 2019) et 30 jours max (Boudali, 2020).