John Wayne

Acteur, Réalisateur
John Wayne dans Rio Bravo de Howard Hawks

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 26 mai 1907 à Winterset, Iowa (États-Unis)
  • Date de décès : 11 juin 1979 à Los Angeles, Californie (États-Unis)
  • Crédit visuel : Copyright Armada Productions

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur, producteur et réalisateur américain, John Wayne est né dans une famille modeste. Ayant de bons résultats à l’école, il peut envisager l’université où il devient un footballeur émérite. L’un de ses camarades vient justement de décrocher un job à la Fox et le jeune Marion Michael Morrison (vrai nom de Wayne) décide d’en faire autant.

Un figurant à l’époque du muet

Il commence par être accessoiriste, avant d’être poussé à la figuration dans des films muets, souvent en tant que sportif. Il rencontre à cette époque le cinéaste John Ford qui lui prédit un brillant avenir et lui propose de jouer dans Maman de mon cœur (1928), puis La maison du bourreau (1928). John Wayne passe également avec Ford le cap du parlant avec le Salute (1929).

Une petite vedette de western de série B

John Wayne tourne alors dans une comédie musicale intitulée Words and Music (Tinling, 1929), avant de retrouver Ford pour le film de guerre Hommes sans femmes (1930). Mais c’est finalement Raoul Walsh qui lui offre son premier grand western avec La piste des géants (1930). La suite est moins brillante puisque John Wayne accepte des premiers rôles dans des westerns de série B dont peu sont vraiment intéressants. Il en tourne un nombre impressionnant tout au long des années 30, jusqu’à une dizaine par an. Il est souvent dirigé par Robert N. Bradbury, mais aussi Joseph Kane et George Sherman.

La révélation d’une star

En 1939, John Ford décide de revenir au western alors considéré comme un genre mineur. Il offre le rôle principal de La chevauchée fantastique (1939) à John Wayne et le film cartonne au box-office mondial, faisant de l’acteur une star. Il retrouve alors Raoul Walsh pour le film de guerre L’escadron noir (1940) et Ford pour Les hommes de la mer (1940). Toutefois c’est grâce au succès des Naufrageurs des mers du sud (DeMille, 1942) qu’il confirme son statut de star internationale.

Durant la Seconde Guerre mondiale, John Wayne tourne majoritairement des films de propagande dont on retiendra Les tigres volants (Miller, 1942), Quelque part en France (Dassin, 1942) et Les sacrifiés (Ford, 1945).

Le temps des grands films

Dès 1946, l’acteur est hospitalisé pour des problèmes au poumon. Il n’aura de cesse par la suite de lutter contre ce qui s’avérera être un cancer. En 1948, John Wayne revient au western qui va définitivement faire sa gloire. Il tourne alors Le massacre de Fort Apache (Ford, 1948), La rivière rouge (Hawks, 1948), La charge héroïque (Ford, 1949) et Rio Grande (Ford, 1950). Il pense à se diversifier en tournant aussi des films de guerre comme Iwo Jima (Dwan, 1949) qui lui offre une première nomination à l’Oscar, Opération dans le Pacifique (Waggner, 1951) ou Les diables de Guadalcanal (Ray, 1951). Il aborde aussi la comédie avec L’homme tranquille (Ford, 1952).

John Wayne prend alors son indépendance et devient souvent son propre producteur. Désormais, les films tourneront autour de sa personne. De cette période où il est devenu la star numéro 1, on peut retenir les titres suivants : La prisonnière du désert (Ford, 1956), L’aigle vole au soleil (Ford, 1957), La cité disparue (Hathaway, 1958), Le barbare et la geisha (Huston, 1958) et bien évidemment Rio Bravo (Hawks, 1959).

En 1960, John Wayne décide de passer à la réalisation avec Alamo, vaste fresque qui tient à rendre hommage à l’Amérique. Il y passe l’essentiel de sa fortune pour un résultat au box-office plutôt décevant compte-tenu de son budget astronomique. Pour se refaire une santé économique, il accepte de jouer dans des films comme L’homme qui tua Liberty Valance (Ford, 1962), Hatari ! (Hawks, 1962), Le jour le plus long (collectif, 1962), Le grand McLintock (McLaglen, 1963), Les quatre fils de Katie Elder (Hathaway, 1965) et El Dorado (Hawks, 1967).

John Wayne, la star réactionnaire dépassée

Farouche partisan républicain, John Wayne étale de plus en plus souvent ses opinions réactionnaires dans les médias et, pire, dans ses films. Il réalise en 1968 un monument du film de propagande, Les bérets verts qui milite en faveur de l’engagement des troupes américaines au Vietnam, par anticommunisme farouche. La star est désormais à contre-courant de l’opinion du grand public. Il tourne encore Cent dollars pour un shérif (Hathaway, 1969) qui lui vaut son unique Oscar du meilleur acteur, décerné surtout pour honorer l’ensemble de sa carrière.

Dévoré par le cancer, il apparaît de plus en plus fatigué à l’écran, mais continue à tourner des westerns comme Rio Lobo (Hawks, 1970), Les cow-boys (Rydell, 1972) et surtout Le dernier des géants (Siegel, 1976). Il tente une dernière diversification avec deux polars à la mode des années 70 : Un silencieux au bout du canon (Sturges, 1974) et Brannigan (Hickox, 1975).

John Wayne décède d’un cancer en 1979 à l’âge de 72 ans. Que l’on aime ou pas le personnage, il n’en demeure pas moins l’un des géants de Hollywood.

Virgile Dumez

Filmographie :

Réalisateur :

  • 1960 : Alamo (The Alamo)
  • 1968 : Les bérets verts (The Green Berets)

Trailers & Videos

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John Wayne dans Rio Bravo de Howard Hawks

Bande-annonce de Le jour le plus long (VO)

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Bande-annonce de Un silencieux au bout du canon (VO)

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