Révélation française masculine des années 2015-2019, François Civil est de tous les projets, imposant un charme physique et une sensibilité qui subjuguent.
Avec son physique de jeune premier, un jeu sensible et une vraie présence à l’écran, François Civil n’a eu aucune difficulté à se faire une place à l’écran. S’il démarre enfant dans la mauvaise comédie Le cactus de Gérard Bitton et Michel Lunz, en 2005, il est remarquable chez Laurence Ferrerai Barbosa dans Soit je meurs, soit je vais mieux, où il n’a pourtant qu’un petit rôle.
François Civil, une star est née
Il lui faudra toutefois attendre une dizaine de seconds rôles et l’année 2015 avant de le voir briller aux yeux d’un public plus large. Outre sa participation dans la production horrifique américaine Catacombes (2014), on le voit dans l’impressionnant Made in France de Nicolas Boukhrief, qui aborde courageusement la thématique de la radicalisation et de l’islamisation, peu après les attentats. Il fait partie des play-boys de Five, comédie générationnelle avec Pierre Niney, en 2016, mais c’est surtout chez Klapisch, en 2017, dans Ce qui nous lie, qu’il remporte tous les suffrages. Il y donne la réplique à Ana Girardot. Il retrouve d’ailleurs l’actrice et le cinéaste pour une nouvelle (belle) histoire, en 2019, dans Deux moi, mais cette fois-ci, son statu a changé, il est devenu une vedette et a déjà aligné trois films auparavant cette même année, le blockbuster aquatique Le chant du loup, d’Antonin Baudry et Celle que vous croyez de Safy Nebbou, où il joue l’amant virtuel de Juliette Binoche. On le retrouve en policier dans BAC Nord (2021) de Cédric Jimenez.
François Civil retrouve finalement Cédric Klapisch pour le film En corps (2022) qui rencontre un succès inattendu, au point de lui offrir une nouvelle nomination au César du meilleur acteur dans un rôle secondaire. Mais sa plus grande opportunité intervient en 2023 où il devient D’Artagnan dans la production Pathé divisée en deux parties : Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, puis Milady. De ce succès ou échec dépendra sans aucun doute la suite de sa carrière.
© Emmanuelle Jacobson-Roques – Ce qui me meut
