Edwige Fenech

Actrice
La toubib aux grandes manoeuvres, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Française, Italienne
  • Date de naissance : 24 décembre 1948 à Annaba (Algérie)
  • Crédit visuel : © 2020 Artus Films. Design : Benjamin Mazure. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Actrice et productrice française et naturalisée italienne, Edwige Fenech est née en Algérie alors encore sous domination française. Son père était maltais et sa mère sicilienne. Elle commence la danse très jeune, mais sa famille doit déménager suite à la guerre d’Algérie. Elle part d’abord en Tunisie, puis en France. En 1963, elle commence une carrière de mannequin et obtient plusieurs prix dans ce domaine.

En 1966, elle s’installe en Italie et va, peu à peu, s’imposer comme une vedette du cinéma d’exploitation rital. Elle expose sa plastique impeccable dans Samoa, fille sauvage (Malatesta, 1968) et La dernière balle à pile ou face (Pierotti, 1969).

Mais sa carrière devient plus sérieuse quand elle tourne quelques films d’horreur et des gialli importants comme L’île de l’épouvante (Bava, 1970), L’étrange vice de madame Wardh (Martino, 1971), Toutes les couleurs du vice (Martino, 1972), Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé (Martino, 1972), Les rendez-vous de Satan (Carnimeo, 1972) et Nue pour l’assassin (Bianchi, 1975). Ce sont assurément ses meilleurs rôles.

Toutefois, elle rencontre un succès encore plus grand avec des sexy comédies qui font d’elle une vedette à part entière. Elle en tourne toute une palanquée à partir du succès de Mademoiselle cuisses longues (Martino, 1973). Elle devient alors la prof (La prof donne des leçons particulières, 1975), la toubib (La toubib du régiment, 1976) ou encore la flic (La flic chez les poulets, 1976). Ces comédies vaguement érotiques possèdent leurs fans, malgré leur fréquente médiocrité. Il s’agit en tout cas de tout un pan du cinéma bis italien dans lequel l’actrice est toujours juste. Si l’on ajoute encore Je suis photogénique (Risi, 1980) et Tais-toi quand tu parles (Clair, 1981), elle s’est clairement spécialisée dans la comédie populaire.

Avec le déclin de ce cinéma, elle se reconvertit dans la télévision où elle demeure très active, notamment en tant que productrice et animatrice.

Elle revient de temps à autre au cinéma dans des rôles en forme de clins d’œil comme en 2007 dans Hostel – chapitre II (Roth). Définitivement culte.

Virgile Dumez

Filmographie :

(Actrice, Longs métrages) :

  • 1967 : Toutes folles de lui de Norbert Carbonnaux
  • 1968 : Samoa, fille sauvage (Saoma regina della giungla) de Guido Malatesta
  • 1968 : Le Fils de l’Aigle noir (Il figlio di Aquila Nera) de Guido Malatesta
  • 1968 : Oui à l’amour, non à la guerre (Frau Wirtin hat auch einen Grafen) de Franz Antel
  • 1969 : L’Auberge des plaisirs (Frau Wirtin hat auch eine Nichte) de Franz Antel
  • 1969 : La dernière balle à pile ou face (Testa o croce) de Piero Pierotti
  • 1969 : Les Vierges folichonnes (Komm, liebe Maid und mache) de Josef Zachar
  • 1969 : L’Année de la contestation (Don Franco e don Ciccio nell’anno della contestazione) de Marino Girolami
  • 1969 : Top Sensation d’Ottavio Alessi
  • 1969 : L’Ingénue perverse (Madame und ihre Nichte) d’Eberhard Schröder
  • 1969 : Der Mann mit dem goldenen Pinsel de Franz Marischka
  • 1969 : Les petites chattes sont toutes gourmandes (Alle Kätzchen naschen gern) de Josef Zachar
  • 1969 : Les Folles Nuits de la Bovary (Die nackte Bovary) de Hans Schott-Schöbinger
  • 1970 : Satiricosissimo de Mariano Laurenti
  • 1970 : Le Mans, chemin pour l’enfer (Le Mans – Scorciatoia per l’inferno) d’Osvaldo Civirani
  • 1970 : L’île de l’épouvante (Cinque bambole per la luna d’agosto) de Mario Bava
  • 1971 : Le Désert de feu (Deserto di fuoco) de Renzo Merusi
  • 1971 : L’étrange vice de Madame Wardh (Lo strano vizio della signora Wardh) de Sergio Martino
  • 1971 : La Vie sexuelle de Don Juan (Le calde notti di Don Giovanni) d’Alfonso Brescia
  • 1972 : L’alliance invisible – Toutes les couleurs du vice (Tutti i colori del buio), de Sergio Martino
  • 1972 : Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé (Il tuo vizio è una stanza chiusa e solo io ne ho la chiave) de Sergio Martino
  • 1972 : Les Rendez-vous de Satan (Perché quelle strane gocce di sangue sul corpo di Jennifer?) de Giuliano Carnimeo
  • 1972 : Quando le donne si chiamavano madonne d’Aldo Grimaldi
  • 1972 : La Belle Antonia, d’abord ange puis démon (La bella Antonia, prima monica e poi dimonia) de Mariano Laurenti
  • 1972 : Fais vite, monseigneur revient ! (Quel gran pezzo dell’Ubalda tutta nuda e tutta calda) de Mariano Laurenti
  • 1973 : Mademoiselle cuisses longues (Giovannona coscialunga, disonorata con onore) de Sergio Martino
  • 1973 : L’Homme aux nerfs d’acier (Dio ! sei un padreterno) de Michele Lupo
  • 1973 : Fuori uno sotto un altro, arriva il Passatore de Giuliano Carnimeo
  • 1973 : L’Emprise des sens (Anna, quel particolare piacere) de Giuliano Carnimeo
  • 1974 : La vedova inconsolabile ringrazia quanti la consolarono de Mariano Laurenti
  • 1974 : La signora gioca bene a scopa? de Giuliano Carnimeo
  • 1974 : La Belle et le Puceau (Innocenza e turbamento) de Massimo Dallamano
  • 1975 : Un vice de famille (Il vizio di famiglia) de Mariano Laurenti
  • 1975 : Marche pas sur ma virginité (La moglie vergine) de Marino Girolami
  • 1975 : La prof donne des leçons particulières (L’insegnante) de Nando Cicero
  • 1975 : Ah ! mon petit puceau ! (Grazie… nonna) de Marino Girolami
  • 1975 : Nue pour l’assassin (Nude per l’assassino) d’Andrea Bianchi
  • 1976 : Qui chauffe le lit de ma femme ? (Cattivi pensieri) d’Ugo Tognazzi
  • 1976 : La Toubib du régiment (La dottoressa del distretto militare) de Nando Cicero
  • 1976 : La Flic chez les poulets (La poliziotta fa carriera) de Michele Massimo Tarantini
  • 1976 : Sexycon (40 gradi all’ombra del lenzuolo) de Sergio Martino
  • 1976 : On a demandé la main de ma sœur (La pretora) de Lucio Fulci
  • 1977 : Lâche-moi les jarretelles (La vergine, il toro e il capricorno) de Luciano Martino
  • 1977 : La toubib se recycle (Taxi Girl) de Michele Massimo Tarantini
  • 1977 : La Toubib aux grandes manœuvres (La soldatessa alla visita militare) de Nando Cicero
  • 1978 : La Grande Bataille (Il grande attacco) d’Umberto Lenzi
  • 1978 : La Prof et les Cancres (L’insegnante va in collegio) de Mariano Laurenti
  • 1978 : La prof connaît la musique (L’insegnante viene a casa) de Michele Massimo Tarantini
  • 1978 : La toubib prend du galon (La soldatessa alle grandi manovre) de Nando Cicero
  • 1979 : Week-end à l’italienne (Sabato, domenica e venerdì) de Sergio Martino
  • 1979 : La patata bollente de Steno
  • 1979 : Dottor Jekyll e gentile signora de Steno
  • 1979 : Mes amours (Amori miei) de Steno
  • 1979 : La Flic à la police des mœurs (La poliziotta della squadra del buon costume) de Michele Massimo Tarantini
  • 1980 : Sucre, miel et piment (Zucchero, miele e peperoncino) de Sergio Martino
  • 1980 : Je suis photogénique (Sono fotogenico) de Dino Risi
  • 1980 : Le Larron (Il ladrone) de Pasquale Festa Campanile
  • 1980 : Les Zizis baladeurs (La moglie in vacanza… l’amante in città) de Sergio Martino
  • 1980 : Moi et Catherine (Io e Caterina) d’ Alberto Sordi
  • 1981 : Il ficcanaso de Bruno Corbucci
  • 1981 : Croissants à la crème (Cornetti alla crema) de Sergio Martino
  • 1981 : Asso de Franco Castellano et Giuseppe Moccia
  • 1981 : Tais-toi quand tu parles de Philippe Clair
  • 1981 : Reste avec nous, on s’tire (La poliziotta a New York) de Michele Massimo Tarantini
  • 1982 : Un pari de dingues (Sballato, gasato, completamente fuso) de Steno
  • 1982 : Ricchi, ricchissimi… praticamente in mutande de Sergio Martino
  • 1982 : Il paramedico de Sergio Nasca
  • 1984 : Vacanze in America de Carlo Vanzina
  • 1988 : Le Tueur de la pleine lune (Un delitto poco comune) de Ruggero Deodato
  • 2000 : Il fratello minore de Stefano Gigli
  • 2007 : Hostel, chapitre II (Hostel: Part II) d’Eli Roth
  • 2023 : La quattordicesima domenica del tempo ordinario de Pupi Avati

Filmographie

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