Acteur américain, Christopher Walken débute sa carrière au théâtre où il interprète de nombreuses comédies musicales dans lesquelles il chante et danse. Au cinéma, il obtient des rôles secondaires, mais marquants dans Le dossier Anderson (Lumet, 1971), La sentinelle des maudits (Winner, 1977) et surtout Annie Hall (Allen, 1978).
Mais il est réellement révélé par sa prestation, dans un rôle pourtant secondaire, dans Voyage au bout de l’enfer (Cimino, 1978). Sa performance – qui lui a valu un Oscar du Meilleur second rôle – impressionne beaucoup et lance sa carrière.
Il enchaîne alors les projets importants, même si beaucoup ne seront pas des succès commerciaux. Dans les années 80, on peut citer La porte du paradis (Cimino, 1980), Les chiens de guerre (Irvin, 1981), Dead Zone (Cronenberg, 1983), Dangereusement vôtre (Glen, 1985), Comme un chien enragé (Foley, 1986), Milagro (Redford, 1988) et Biloxi Blues (Nichols, 1988).
Il aborde les années 90 avec un autre rôle culte, celui du King of New York (Ferrara, 1990). On l’aime aussi dans True Romance (Scott, 1993), Pulp Fiction (Tarantino, 1994), The Addiction (Ferrara, 1995), Nos funérailles (Ferrara, 1996) ou Sleepy Hollow (Burton, 1999).
A partir des années 2000, il revient régulièrement au théâtre, et enchaîne les seconds rôles au cinéma, parfois sans discernement. On le voit notamment dans Arrête-moi si tu peux (Spielberg, 2002) qui lui vaut un autre Oscar, Man on Fire (Scott, 2004), Hairspray (Shankman, 2007), Sept psychopathes (McDonagh, 2012), Jersey Boys (Eastwood, 2014) et Le livre de la jungle (Favreau, 2016).
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