Acteur britannique, Barry Foster est né en 1927 à Beeston dans le Nottinghamshire, mais a ensuite grandi dans le Middlesex. Le jeune homme a débuté sa vie professionnelle dans la chimie du plastique avant que le service militaire au sein de la Royal Air Force n’interrompe sa progression et finisse par changer ses projets.
Ainsi, au début des années 50, Barry Foster entre à la Central School of Speech and Drama et y fait la connaissance du dramaturge Harold Pinter avec qui il se lie d’amitié. Le jeune acteur fait ses débuts professionnels sur scène en 1952 et va ainsi arpenter les planches du pays pendant plusieurs décennies, jouant souvent dans les pièces écrites par Pinter. Durant cette époque, il débute aussi à la télévision et au cinéma dans un court rôle dans La bataille du Rio de la Plata (Powell et Pressburger, 1956).
Par la suite, il a continué à apparaître dans des productions diverses, toujours dans des seconds rôles, comme dans Dunkerque (Leslie Norman, 1958), Londres la nuit (Quentin Lawrence, 1962), Pour l’exemple (Joseph Losey, 1964), Chaque chose en son temps (John et Roy Boulting, 1966), L’infaillible inspecteur Clouseau (Bud Yorkin, 1968), Sous l’emprise du démon (Roy Boulting, 1968), La bataille d’Angleterre (Guy Hamilton, 1969) ou encore La fille de Ryan (David Lean, 1970).
Eternel second rôle, Barry Foster obtient pourtant une sacrée opportunité en incarnant le tueur à la cravate de Frenzy (1972) pour le maître Hitchcock. La même année, le comédien triomphe à la télévision dans un rôle totalement opposé puisqu’il incarne un policier dans la série Van der Valk qui va comprendre une trentaine d’épisodes répartis entre 1972 et 1992.
Ces deux interprétations font de lui une vedette, mais il ne retrouvera jamais de rôle aussi marquant au cinéma. On le voit encore dans Les oies sauvages (Andrew V. McLaglen, 1978), Chaleur et poussière (James Ivory, 1983), Maurice (James Ivory, 1987), Le roi du vent (Peter Duffell, 1990) et surtout une palanquée de téléfilms et séries, ainsi que des pièces de théâtre.
De la fin des années 90 jusqu’à sa mort en 2002 des suites d’une crise cardiaque, Barry Foster est revenu à la scène, son seul véritable amour.