Acteur allemand, Anton Diffring a fui le régime nazi dès les années 30 et s’est installé en Angleterre où il débute vraiment sa carrière en 1950 dans Secret d’état (Gilliat, 1950). De par son origine germanique, il a souvent incarné des officiers nazis au sein du cinéma britannique. Il fut également un méchant classique des films d’horreur. Ainsi, on a pu apprécier son charisme dans Les bérets rouges (Young, 1953), La maison des secrets (Green, 1956), Le cirque des horreurs (Hayers, 1960), Opération Crossbow (Anderson, 1965), Les héros de Telemark (Mann, 1965), Le crépuscule des aigles (Guillermin, 1966), Fahrenheit 451 (Truffaut, 1966), Quand les aigles attaquent (Hutton, 1968), Michael Kohlhaas, le rebelle (Schlöndorff, 1969).
Au cours des années 70, il tourne de plus en plus souvent en Italie et en Allemagne. On le retrouve à l’affiche de L’Iguane à la langue de feu (Freda, 1971), Les Diablesses (Margheriti, 1973), Les grands fusils (Tessari, 1973), Borsalino & Co (Deray, 1974), L’imprécateur (Bertuccelli, 1977), Valentino (Russell, 1977), Tusk (Jodorowsky, 1980), A nous la victoire (Huston, 1981) ou encore Les prédateurs de la nuit (Franco, 1988).
Anton Diffring a également été très actif à la télévision. Il meurt en 1989 en France où il résidait à l’âge de 72 ans.