Anita Strindberg

Actrice
Anita Strindberg dans Carol, Le venin de la peur (Lucio Fulci)

Personal Info

  • Nationalité : Suédoise
  • Date de naissance : 29 mai 1938 (Suède)
  • Crédit visuel : Anita Strindberg dans Carole (Le venin de la peur) © 1971 International Apollo Films s.r.l. Tous droits réservés / All rights reserved

Biographie

Note des spectateurs :

Anita Strindberg est une actrice suédoise à la beauté ensorcelante. Son magnétisme a notamment marqué le cinéma de genre italien où elle tourna avec les pontes du cinéma d’exploitation des années 70.

Anita Strindberg a commencé le cinéma en Suède, brièvement, dans deux films de la fin des années 50. Mannequin de plus en plus sollicitée dans son petit, elle n’a alors qu’une petite vingtaine d’années. Elle se tourne vers la photographie dans les années 60 et s’installe en Espagne.

A la suite d’un divorce, c’est en Italie que sa carrière prend son envol. Lucio Fulci révèle son magnétisme dans le troublant Carole (Le venin de la peur) en 1971 et lui offre dans la foulée un petit rôle dans la comédie Obsédé malgré lui (1972). Anita Strindberg devient alors actrice malgré elle.

Elle s’impose comme l’égérie froide de tout un tas de cinéastes qui s’arrachent ses services, notamment dans le genre à la mode, le giallo : Aldo Lado lui donne un rôle important dans Qui l’a vue mourir ? (1972), Sergio Martino la consacre dans La queue du scorpion (1971), qui sera suivi, en 1972 par un autre film de ce genre fatal : Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé. En 1974, l’artisan du bis la dirige à nouveau, cette fois-ci dans un rip-off de L’Exorciste, L’Antéchrist, avec Mel Ferrer.

Anita Strindberg traverse la filmographie de Duccio Tessari (La patrouille du ciel, 1972 ; L’homme sans mémoire/La trancheuse infernale, 1974), et  joue pour Edoardo Mulargia dans le très moite Au tropique du cancer (1972).

En 1974, l’actrice côtoie Tomas Milian et Henry Silva dans le classique du poliziottesco d’Umberto Lenzi, La rançon de la peur (1974). Devant sa carrière qui fait du sur place dans un genre qu’elle n’affectionne pas particulièrement, l’éblouissante Strindberg s’éloigne du cinéma pour revenir à ses occupations artistiques personnelles.

Au début des années 80, elle revient par la télévision et le cinéma. Elle achève surtout sa carrière, la quarantaine à peine franchie, chez Riccardo Freda (Angoisse, 1981). Cela sera également l’ultime film du cinéaste.

Anita Strindberg a depuis disparu de la circulation, changeant totalement de vie, à l’instar de beaucoup d’icones de cette époque comme Laura Gemser.

Filmographie d’Anita Strindberg

Actrice, longs métrages
  • 1957 : Rien que des blondes (Blondin i fara) de Robert Brandt
  • 1959 : Sköna Susanna och gubbarna d’Erik Strandmark
  • 1970 : Quella chiara notte d’ottobre de Massimo Franciosa
  • 1971 : Le Venin de la peur (Una lucertola con la pelle di donna) de Lucio Fulci
  • 1971 : La Queue du scorpion (La coda dello scorpione) de Sergio Martino
  • 1972 : Les Deux Visages de la peur (Coartada en disco rojo) de Tulio Demicheli
  • 1972 : Obsédé malgré lui (Nonostante le apparenze… e purché la nazione non lo sappia… All’onorevole piacciono le donne) de Lucio Fulci
  • 1972 : Qui l’a vue mourir ? (Chi l’ha vista morire?) d’Aldo Lado
  • 1972 : La Patrouille du ciel (Forza G) de Duccio Tessari
  • 1972 : Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé (Il tuo vizio è una stanza chiusa e solo io ne ho la chiave) de Sergio Martino
  • 1972 : Tropique du Cancer (Al tropico del cancro) de Gian Paolo Lomi et Edoardo Mulargia
  • 1973 : La Vie sexuelle dans les prisons de femmes (Diario segreto da un carcere femminile) de Rino Di Silvestro
  • 1973 : Contratto carnale de Giorgio Bontempi
  • 1974 : La profanazione de Tiziano Longo
  • 1974 : La Rançon de la peur (Milano odia: la polizia non può sparare) d’Umberto Lenzi
  • 1974 : L’Homme sans mémoire (L’uomo senza memoria) de Duccio Tessari
  • 1974 : L’Antéchrist (L’anticristo) d’Alberto de Martino
  • 1975 : Les Mille et Un Plaisirs (La verginella) de Mario Sequi
  • 1976 : La segretaria privata di mio padre de Mariano Laurenti
  • 1976 : L’inconveniente, film inédit de Pupo De Luca
  • 1981 : La Salamandre (The Salamander) de Peter Zinner
  • 1981 : Angoisse (Follia omicida) de Riccardo Freda
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