Andrew Garfield est révélé avec son rôle de jeune délinquant dans Boy A (2007) de John Crawley, un téléfilm anglais qui lui vaut un BAFTA, et connaît ensuite une exploitation en salle. Jeune espoir du cinéma britannique, il est dirigé par Terry Gilliam dans L’Imaginarium du docteur Parnassus (2009). Mais c’est Hollywood qui le fait connaître véritablement du grand public. Il y tient des seconds rôles remarqués, dans Lions et agneaux (2007) de Robert Redford, et surtout The Social Network (2010) de David Fincher, où il apporte une touche romanesque en interprétant le meilleur ami de Mark Zuckerberg.

Ce succès lui vaut d’être contacté par Sony Pictures pour succéder à Tobey Maguire dans le rôle de Peter Parker. Andrew Garfield endosse ainsi la panoplie de super-héros dans The Amazing Spider-Man (2012) et The Amazing Spider-Man : Le Destin d’un héros (2014), réalisés par Marc Webb. C’est la consécration de sa jeune carrière. Mais le studio ne renouvelle pas son contrat, lui préférant Tom Holland dans la poursuite de la franchise. Andrew Garfield prend alors du recul avec les blockbusters.

Il coproduit 99 Home (2014) de Ramin Bahrani, où il partage l’affiche de Michael Shannon, interprète un objecteur de conscience dans Tu ne tueras point (2016) de Mel Gibson, et un prêtre portugais dans Silence (2016) de Martin Scorsese. Son dernier rôle important à ce jour est celui de l’antihéros décalé dans le surprenant Under the Silver Lake (2018) de David Robert Mitchell. Andrew Garfield est également comédien de théâtre. On a pu l’y voir dans Kes au Royal Exchange Theatre de Manchester, Mort d’un commis voyageur à Broadway, et Angels in America au National Theatre Live de Londres.

Gérard Crespo