Yul Brynner

Acteur, Réalisateur, Producteur
Yul Brynner dans Les Sept mercenaires de John Sturges

Personal Info

  • Nationalité : Russe, Américain
  • Date de naissance : 11 juillet 1915 (ou 1920 selon les sources) à l'île de Sakhaline (Empire Russe)
  • Date de décès : 10 octobre 1985 à New York City (États-Unis)
  • Crédit visuel : Les sept mercenaires © 1960 United Artists. Tous droits réservés

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur, réalisateur et producteur russe naturalisé américain, Yul Brynner (de son nom Juli Borissovitch Bryner) est né dans une île de Sibérie. On notera que ses origines demeurent mystérieuses encore de nos jours, de même que son année de naissance qui varie selon les sources entre 1915 et 1920. Il possède des origines mongoles, russes, suisses et juives par ses parents. Après la révolution de 1917, sa famille fuit le nouveau régime et s’installe dans la communauté russe de Nice en France.

Une carrière de saltimbanque dans les années 30

Dans les années 30, Yul Brynner tente sa chance à Paris où il devient saltimbanque, joue de la musique tzigane dans les cabarets, pose nu pour des photographes et rencontre des artistes comme Jean Cocteau. Il entre au Cirque d’Hiver en tant que trapéziste, mais doit abandonner cette carrière après une grave chute. Ensuite, il part avec une troupe de théâtre aux États-Unis vers 1940 et décide d’y rester. Là-bas, il devient speaker français à l’US Office OF War Information qui diffuse des programmes radio à destination de la France occupée.

Parallèlement, il commence à se produire au théâtre, et notamment à Broadway. S’il participe à quelques séries télévisées, il débute vraiment sur grand écran en truand dans La brigade des stupéfiants (Benedek, 1949). Parallèlement, il réalise de nombreux épisodes de séries télé au début des années 50.

La révélation sur les scènes de Broadway

Toutefois, c’est la scène qui lui apporte la notoriété grâce à son rôle du roi de Siam dans la comédie musicale Le roi et moi qu’il joue à Broadway à partir de 1951. Ce rôle le révèle au grand public et lui permet d’obtenir le Tony Award du meilleur second rôle masculin en 1952. C’est encore ce rôle-phare qui le propulse star mondiale grâce à l’adaptation cinéma Le roi et moi (Lang, 1956) qui lui vaut un Oscar du meilleur acteur en 1957. La même année, il confirme son aura en incarnant le pharaon Ramsès dans Les Dix Commandements (DeMille, 1956). Il est encore convaincant dans Les frères Karamazov (Brooks, 1958), Salomon et la reine de Saba (Vidor, 1959), et confirme la puissance de son jeu dans un triomphe du box-office : Les sept mercenaires (Sturges, 1960).

Star des années 50-60

Désormais star internationale, Yul Brynner enchaîne les rôles dans des productions américaines et européennes. On le retrouve dans Taras Bulba (Thompson, 1962), Morituri (Wicki, 1965), Le retour des sept (Kennedy, 1966) et Triple Cross (Young, 1966). Puis, il incarne Pancho Villa dans le film éponyme de Buzz Kulik en 1968. Toutefois, son étoile pâlit quelque peu à la fin des années 60 et il tourne des films moins prestigieux qui se montent toutefois grâce à son nom. Ainsi, il joue dans Adios Sabata (Parolini, 1970), Le phare du bout du monde (Billington, 1971), Catlow (Wanamaker, 1971), Le serpent (Verneuil, 1973), Mondwest (Crichton, 1973), New York ne répond plus (Clouse, 1975) et Les rescapés du futur (Heffron, 1976). Il termine sa carrière en Italie avec L’ombre d’un tueur (Margheriti, 1976).

Yul Brynner doit mettre entre parenthèse sa carrière cinéma car les assureurs ne veulent plus prendre de risques à cause de son âge. L’acteur retourne donc quelques années au théâtre où il reprend notamment son rôle du roi de Siam avec succès. Il apprend toutefois qu’il est atteint d’un cancer du poumon lié à une consommation excessive de tabac.

Yul Brynner décède en 1985, soit entre 65 et 70 ans suivant la date de naissance retenue.

Virgile Dumez

Filmographie de Yul Brynner

Acteur, longs métrages
  • 1949 : La Brigade des stupéfiants de László Benedek
  • 1956 : Le Roi et moi de Walter Lang
  • 1956 : Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille
  • 1956 : Anastasia d’Anatole Litvak
  • 1958 : Les Frères Karamazov de Richard Brooks
  • 1958 : Les Boucaniers d’Anthony Quinn
  • 1959 : Le Voyage d’Anatole Litvak
  • 1959 : Le Bruit et la Fureur de Martin Ritt
  • 1959 : Salomon et la Reine de Saba de King Vidor
  • 1959 : Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau

  • 1960 : Chérie recommençons de Stanley Donen
  • 1960 : Un cadeau pour le patron de Stanley Donen
  • 1960 : Les Sept Mercenaires de John Sturges
  • 1961 : Aimez-vous Brahms… d’Anatole Litvak
  • 1962 : Les Fuyards du Zahrain de Ronald Neame
  • 1962 : Taras Bulba de J. Lee Thompson
  • 1963 : Les Rois du soleil de J. Lee Thompson
  • 1964 : Les Trois Soldats de l’aventure de Michael Anderson
  • 1964 : Le Mercenaire de minuit de Richard Wilson
  • 1965 : Morituri de Bernhard Wicki
  • 1966 : L’Ombre d’un géant de Melville Shavelson
  • 1966 : Opération Opium de Terence Young
  • 1966 : Le Retour des sept de Burt Kennedy
  • 1966 : Triple Cross (La Fantastique Histoire vraie d’Eddie Chapman) de Terence Young
  • 1967 : La Griffe de Franklin J. Schaffner
  • 1967 : Les Turbans rouges de Ken Annakin
  • 1968 : Pancho Villa de Buzz Kulik
  • 1969 : Le Gang de l’oiseau d’or de Sam Wanamaker
  • 1969 : La Bataille de la Neretva de Veljko Bulajić
  • 1969 : La Folle de Chaillot de Bryan Forbes
  • 1969 : The Magic Christian de Joseph McGrath

  • 1971 : Adios Sabata de Gianfranco Parolini
  • 1971 : Le Phare du bout du monde de Kevin Billington
  • 1971 : Le Roman d’un voleur de chevaux d’Abraham Polonsky
  • 1971 : Catlow de Sam Wanamaker
  • 1972 : Les Poulets de Richard Colla
  • 1973 : Le Serpent d’Henri Verneuil
  • 1973 : Mondwest de Michael Crichton
  • 1975 : New York ne répond plus de Robert Clouse
  • 1976 : L’Ombre d’un tueur d’Antonio Margheriti
  • 1976 : Les Rescapés du futur de Richard T. Heffron

Affiche : © Vanni Tealdi © 20th Century Fox. Tous droits réservés / All rights reserved

Filmographie

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