Vedette commerciale depuis Speed de James de Bont, Sandra Bullock a alterné comédies romantiques, mélodrames et films d’action. Elle est lauréate d’un Oscar de la meilleure actrice.
Sandra Bullock, une vedette révélée dans les années 90
Actrice et productrice américaine, Sandra Bullock débute au cinéma en 1985 et doit attendre plusieurs années avant de percer. On la voit d’abord dans des rôles secondaires, au générique de petits films indépendants. Elle joue aussi dans des séries télévisées, reprenant le rôle tenu au grand écran par Melanie Griffith dans Working Girl. Au cinéma, ses personnages prennent de l’épaisseur avec Nashville Blues (1993) de Peter Bogdanovich et, la même année, Demolition Man (1993) de Marco Brambilla, aux côtés de Sylvester Stallone.
Le grand succès de Speed (1994) de James de Bont, où elle partage l’affiche avec Keanu Reeves, fait d’elle une valeur sûre du box-office. Sandra Bullock devient alors une vedette commerciale dans la comédie romantique : elle joue ainsi dans L’amour à tout prix (1995) de Jon Turteltaub, Ainsi va la vie (1998) de Forest Whitaker ou, à la décennie suivante, L’amour sans préavis (2002) de Marc Lawrence et La proposition (2009) d’Anne Fletcher (un succès). Mais Hollywood l’utilise aussi pour le drame, et l’actrice tente de porter Le temps d’aimer (1996) de Richard Attenborough ou 28 jours de sursis (2000) de Betty Thomas.
En route pour les Oscars
Les films montés sur son nom peuvent également avoir une tonalité fantastique, tels Les ensorceleuses (1998) de Griffin Dunne ou Entre deux rives (2006) d’Alejandro Agresti, dans lequel elle retrouve Keanu Reeves. Sandra Bullock ne dédaigne pas non plus le polar, du peu nuancé Le droit de tuer ? (1996) de Joel Schumacher au thriller indépendant Calculs meurtriers (2002) de Barbet Schroeder, seul film à sortir du lot dans cette série d’ouvrages mineurs, dont certains sont produits par l’actrice. On peut citer par ailleurs sa participation au film choral Collision (2004) de Paul Haggis, Oscar du meilleur film.
En 2009, Sandra Bullock connaît un succès personnel avec le drame sportif The Blind Side (2009) de John Lee Hancock, qui lui vaut l’Oscar de la meilleure actrice. Si elle demeure une star dans les années 2010, les bons films sont toujours aussi rares, à l’exception de Gravity d’Alfonso Cuarón, où elle se montre impliquée dans son rôle d’astronaute scientifique livrée à elle-même dans l’univers. Sandra Bullock tourne ensuite avec David Gordon Green, Gary Ross et Susanne Bier.
